Appréhender philosophiquement "Le Prince" de Machiavel dont le lecteur a oublié soit la portée révolutionnaire (immergé qu'il est dans la modernité initiée par l'auteur) soit la complexité (parce qu'il s'en tient à la formule caricaturale selon laquelle la fin justifie les moyens) soit le caractère opératoire de certains principes (parce qu'il rejette d'emblée une approche du phénomène politique qui ne soit pas éthique). Indiquer, à travers les oeuvres de Montesquieu et de Tocqueville, les prolongements de l'approche réaliste du politique.

Temps présentiel : 17.5 heures

Charge de travail étudiant : 75 heures

Méthode(s) d'évaluation : Compte-rendu de lecture, Dissertation, Etude de cas, Examen écrit, Examen final, Examen final - deuxième session, Visionnement d'un film

Référence :
ALTHUSSER, L. (1959), Montesquieu. La politique et l'histoire, Paris, PUF. BESNIER, J.-M. (1995), Tocqueville et la démocratie, Paris, Hatier. LEFORT, C. (1986), Le travail de l'oeuvre Machiavel, Paris, Gallimard. MACHIAVEL (1982), Le Prince, traduction Périès, Paris, Les Intégrales de philo/Nathan. MONTESQUIEU (1994), L'Esprit des lois (Livres I à V), Paris, Les Intégrales de philo/Nathan. TOCQUEVILLE (1981), La Démocratie en Amérique, Paris, Garnier- Flammarion.