Les mazâr chrétiens de Beyrouth sont des niches de taille modeste dans lesquelles est ‎disposée une statue de la Vierge ou d’un saint. Ces oratoires font partie du « petit ‎patrimoine religieux » urbain et témoignent publiquement de la piété populaire. Lieux ‎de visite comme l’indique l’origine du terme en arabe (verbe zârâ), les mâzar ont pour ‎fonction d’appeler les passants ou les habitants à la prière en marge des lieux de culte ‎institutionnels. Les dévotions particulières à la Vierge Marie ou au saint sont, ainsi, ‎attachées à des croyances ancrées dans la foi populaire.‎ Ce cours comporte deux parties. La première survole rapidement la question du culte ‎des saints dans la religion populaire chrétienne. La seconde s’intéresse particulièrement ‎aux croyances et aux pratiques relatives à l’édification et aux dévotions propres aux ‎mazâr chrétiens de Beyrouth. ‎ Aucun pré-requis n’est exigé.‎

Temps présentiel : 5 heures

Charge de travail étudiant : 20 heures

Méthode(s) d'évaluation : Travail de fin d'étude, Travail de groupes, Travail personnel, Travail sur terrain

Référence :
‎-‎CANDAU Joël, « Les oratoires dans l’espace rural varois », in Le monde alpin ‎et rhodanien, Grenoble, n2/3 ; 1985, pp. 83-105.‎ ‎-‎CENTLIVRES Pierre et LOSONCZY Anne-Marie, Saints, sainteté et martyre : ‎la fabrication de l’exemplarité, Institut d’ethnologie (Neûchatel), Maison des ‎sciences de l’homme, Paris, 2001.‎ ‎-‎CONDAR Yves, « Sainteté », in Encyclopedia Universalis, Paris, 1995, ‎pp.498-499.‎ ‎-‎MAYEUR-JOUEN Catherine, Saints et héros du Moyen Orient contemporain, ‎Paris : Maisonneuve et Larose, 2002.‎ ‎-‎SCHMIDT Jean-Claude, « La fabrique des saints », in Annales2, 1984, pp. ‎‎266-300.‎ ‎-‎TOHME TABET Annie, « Les mazâr de Beyrouth ville-municipe : loclisation, ‎croyances et pratiques »in Espaces religieux du Liban T.1, Beyrouth : ‎Université Saint-Joseph, 2008, pp.162-182.‎