Le sens de l'art

Jana BARADEI
Vendredi 26 février 2021
Organisateurs


Est-ce une méthode pour divertir un public ? Renferme-t-elle un message ? Possède-t-elle un but ?   

  L’art est en lui-même une forme d’expression plus profonde que l’expression verbale, souvent par l’intermédiaire de l’esthétique, elle permet le travail de l’esprit, des sentiments et des sens. Il arrive que l’être humain ait tendance à désigner la beauté par le terme d’art : « C’est de l’Art ! » pour désigner une entité que l’on trouve esthétiquement grandiose. Il est également commun, de donner le titre d’artiste à une personne ayant donné naissance à de l’art.
Seulement, selon la religion, il n’y a que les divinités qui ont cette possibilité ou ce pouvoir de créer ; l’être humain ne sera jamais créateur, mais il peut tout de même être artiste. 

L’artiste ne cherche-t-il qu’à divertir ? 

  La perception de ce qui est beau ou non et de ce qui nous divertit ou nous ennuie dépend principalement des piliers sur lesquels l’être humain s’est basé pour donner son jugement. Cependant, malgré le fait que nous soyons tous différents, il existe pourtant une beauté universelle, un tableau qui sera apprécié par énormément de gens, une musique qui sera écoutée plus qu’une autre etc...
  L’art pourra donc être aussi bien apprécié que détesté, en général, l’artiste qui souhaite se faire entendre jouera la carte de l’esthétique pour pouvoir atteindre le plus de monde possible et rendre son œuvre connue. Comme par exemple les Fables de La Fontaine (1668), sous forme de poèmes en rime et agréable à lire, l’auteur arrive à se faire entendre et dénonce dans ses œuvres l’injustice, l’inégalité, la discrimination et bien d’autre en sensibilisant son publique. D’autre part, en ce qui concerne le roman Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas (1844) par exemple, l’auteur confie que le livre l’amusait beaucoup et qu’il n’avait eu d’autre but en l’écrivant que de plaire.

  En contrepartie, une poignée d’artistes ne font de l’art que pour en faire, nous abordons alors le concept de l’art pour l’art, dans lequel l’artiste n’est artiste que pour lui-même. Plus loin qu’une simple volonté de dénoncer des crimes ou de faire simplement du beau dans le but de plaire, l’art peut également être une source de bonheur et de satisfaction personnel ; le fait de ne servir que ses propres envies et de profiter d’un sentiment comme la souffrance par exemple, pour faire de l’art, comme Les Fleurs du Mal de Baudelaire (1857).    

  La raison première pour laquelle l’art divertis, est le fait qu’elle permet l’évasion et le voyage via l’imagination et le rêve et c’est en exploitant cette facette qui n’est propre qu'à l'être humain, que nous pourrons faire de l’art ; ce dernier se base particulièrement sur la stimulation d’un ou de plusieurs sens.