Le 28 décembre 2021, à Beit Beirut, Marie-Christine Tayah (promotion École de traducteurs et d'interprètes de Beyrouth, 1999) a lancé et signé un recueil de 40 textes écrits pour Beyrouth la ville aux vies arrachées : « La douceur de septembre, Lettres à Beyrouth, juste après ». Dans son recueil, Marie-Christine rend hommage à Beyrouth, la ville meurtrie qui se relève en douceur. Elle a choisi de s’arrêter à 40 textes « Pour se donner le temps d’un deuil qui n’est jamais vraiment fini… 40 jours de douleur poignante. 40 jours de noir. 40 jours pour le blanc. 40 jours dans le grand jardin des oliviers… 40 jours de désert… et puis, septembre. Comme une renaissance ou une continuité à la vie… ». 

Marie-Christine Tayah fait partie de ces personnes à la plume magique. Ces personnes qui arrêtent le temps et mettent sur papier tout ce que les libanais ressentent. Ces personnes qui extériorisent si bien notre douleur, notre bonheur et nos espoirs perdus. 

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