UPT | Le Souffle de la Vie

Jeudi 17 et vendredi 18 février 2022
Organisateurs


À l’Université Pour Tous, la semaine du 15 février 2022 a été une semaine de pause, de tables rondes, d’expositions, de rencontres et de portes ouvertes pour les inscriptions. Nous l’avons appelée « la semaine de l’Entre-Deux » pour marquer la transition entre les deux semestres de l’année, pour respirer l’Espoir et pour reprendre le Souffle de la vie. C’est dans cet esprit que notre  sortie « Ô Souffle de mon Liban » a eu lieu le jeudi 17 et le vendredi 18 février 2022.

Avant de partir, le bonheur nous a dit qu’il reviendrait

Il a tenu sa promesse

Et il est revenu

En beauté

Déguisé en blanc, de haut en bas

Mais nous l’avons reconnu parce que, simplement, nous l’avons attendu 

Nous l’avons vu hier et avant-hier à l’heure où la campagne a blanchi

Nous l’avons senti, enlacé, embrassé

De de la tête aux pieds

Au pied d’un Cèdre nouveau-né

Aux pieds des Cèdres millénaires qui nous ont charmés

Le Bonheur, nous l’avons aimé en chair et en os

En personne. En plusieurs personnes

En Youssef, le Saint.

Le guérisseur des âmes malades et des corps blessés

Le médecin bienheureux, le mystique qui a passé sa vie à planter des cèdres

Comment un homme devient-il Saint ?

En Michel, le guide. Celui qui connaît la Bataille des Cèdres par cœur

Celui qui nous a raconté le secret des arbres qu’il a vu naître et grandir

En la Maison des Cèdres.

La Maison-Liban qui n’a jamais eu peur d’ouvrir ses portes aux étrangers  

En Jean. L’hôte de la Maison qui nous a servis humblement, tendrement, amoureusement

En Chacun de nous, en chacun de vous

Nous étions nous mais nous étions vous aussi

Nous sommes tous le Liban

Nous sommes le Cèdre de ce Liban qui se courbe mais ne rompt jamais

Nous sommes la Terre qui guérit sans mot dire

Nous sommes le Blanc dans un monde noir

Promis, nous serons les témoins du bonheur qui est revenu

Pour un instant. Pour une Éternité. Peu importe

Oui, le bonheur est revenu  

Parce qu’il nous a promis de revenir. Parce que nous l’avons attendu

Les bras ouverts, les yeux fermés 

En silence.

Nancy SAAB

 

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