1. Que fait le Service de l’insertion professionnelle afin d’aider les étudiants en matière d’emploi et d’entreprenariat ?

Pour répondre aux besoins des étudiants et des anciens à la recherche d’un emploi ou d’un stage, le Service de l’insertion professionnelle a mis en place un programme comportant trois étapes qui les aide à atteindre leurs objectifs professionnels : Apprentissage, Pratique et Épanouissement. Le développement de carrière étant un processus qui dure toute la vie, nous mettons nos services à la disposition de tous nos étudiants et anciens.

Apprentissage : Grâce à une série d'ateliers, de présentations d’entreprises et de tables rondes avec les employeurs, les étudiants et les anciens découvrent de nombreuses possibilités d’emploi et d’entrepreneuriat, acquièrent des compétences générales essentielles à la vie professionnelle et apprennent à bien présenter leurs compétences et leurs expériences aux futurs employeurs.

Pratique : Les étudiants et les anciens sont conviés deux fois par an à participer à un entretien simulé avec des dizaines d’employeurs chacun afin de perfectionner leurs techniques d’entretien et de tirer des conseils personnalisés sur la manière de se présenter aux employeurs. Ils sont également invités à participer à une quinzaine de concours d’entrepreneuriat et d’innovation, qui les pousseront à franchir la prochaine étape de leur parcours entrepreneurial.

Épanouissement : Il est temps de se faire un nom. À ce stade, les étudiants et les anciens peuvent présenter leurs candidatures pour des emplois ou des stages sur notre site : https://alumniusj.org/jobboard. Chaque mois, nous publions plus de 200 nouvelles offres nationales et internationales et les envoyons par courrier électronique aux étudiants. Ces derniers sont également encadrés tout au long du processus grâce à un coaching individuel à la demande.

2. Quel type d’ateliers proposez-vous aux étudiants et aux anciens ?

Les ateliers sur l’employabilité sont conçus pour suivre le parcours du demandeur d’emploi. Il faut compter quatre étapes importantes :

· Définir ses objectifs : les participants apprendront à identifier leurs intérêts et à évaluer leur personnalité. Ils apprendront également à comprendre le marché et à repérer les différentes plateformes de recherche d’emploi.

· Recherche d’emploi : les participants prépareront des supports importants (CV, lettre de motivation, lettre de suivi) et se prépareront à un entretien d’embauche.

· Communication : les participants amélioreront leurs compétences en matière de présentation, leur langage corporel, l’étiquette du courrier électronique et leur présence en ligne.

· Obtenir un emploi : les participants apprendront, entre autres, l’intelligence émotionnelle, le travail en équipe, la négociation et la gestion du temps.

Chacune de ces étapes est dispensée deux fois par an, une fois entre janvier et avril et une fois entre septembre et décembre. L’ensemble du programme est gratuit pour les étudiants et les anciens de l’USJ. Chaque semestre, environ 500 étudiants et anciens participent à la formation. Outre les ateliers, nous organisons chaque semestre des tables rondes avec les employeurs pour discuter des tendances du marché. Nous invitons également tous les étudiants à participer à des simulations d’entretien deux fois par semestre, où ils peuvent rencontrer différents employeurs et discuter de leurs projets de carrière.

3. Comment soutenez-vous les étudiants qui veulent lancer leur propre entreprise ?

Nous proposons une formation à l’entrepreneuriat qui se divise en quatre parties :

·  Le modèle d’entreprise et l’innovation

·  Le marketing

·  La gestion financière

·  Le pitching

Ces formations se déroulent sur six samedis deux fois par an, en octobre et en février, afin d’aider les étudiants à se préparer aux concours à venir. À la suite des ateliers, et après s’être inscrits à un ou plusieurs concours, les étudiants peuvent bénéficier d’un mentorat individuel pour les aider à élaborer leur modèle d’entreprise, leur pitch ou tout autre volet de leur activité.

4.  Au-delà des ateliers, comment les étudiants peuvent-ils développer leurs compétences ?

Je leur conseille de participer à des concours d’entrepreneuriat et d’innovation, car ils y apprendront de nombreuses compétences telles que l’empathie, la gestion de l’ambiguïté et le travail d’équipe. Ils peuvent également envisager des programmes internationaux, des activités professionnelles et des opportunités de bénévolat. Ces programmes favorisent la coopération, le leadership et l’engagement. Certes, ces activités ne sont pas forcément rattachées au programme, mais elles peuvent servir à apprendre la collaboration et à renforcer les réseaux de connaissances, ces deux éléments étant importants pour la réussite d’une carrière et pour le CV.

Le Service de l’insertion professionnelle propose aux étudiants un large éventail d’activités, notamment des concours organisés par Berytech, Obegi, IAAF ou Resource Group, et des programmes internationaux comme Demola. Les étudiants peuvent également se renseigner sur les expériences de leurs collègues dans notre newsletter. Toutes les compétitions sont affichées sur notre site web : https://alumniusj.org/page/entrepreneuriat.

5.  Quels conseils donneriez-vous aux jeunes diplômés qui débutent leur carrière ?

J’ai remarqué que les jeunes diplômés se penchent trop souvent sur les opportunités internationales. Je leur conseille de profiter des opportunités d’apprentissage pour renforcer leurs compétences professionnelles. Cela fait partie de leur courbe d’apprentissage, qu’ils intègrent une multinationale, une start-up, une ONG ou une entité gouvernementale. Ils apprendront diverses compétences et disciplines pour travailler en équipe, à faire preuve d’empathie et à trouver des solutions à toutes sortes de défis. Les stages présentent également de grandes possibilités, en particulier dans les ONG internationales. Les étudiants peuvent acquérir une expérience de travail dans des organisations internationales et développer leur passion pour la défense d’une cause. Enfin, ils sont encouragés à poursuivre leur passion, qu’il s’agisse d’art, de sport ou de cuisine. Ces intérêts leur seront utiles à l’avenir, car ils leur ouvriront les portes de nouvelles connexions et renforceront un nouvel ensemble de compétences qui ne sont pas forcément strictement techniques.

6. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes diplômés qui souhaitent lancer leur propre entreprise ?

J’encourage les étudiants et les jeunes diplômés à prendre part à un parcours entrepreneurial au moins une fois dans leur vingtaine, si possible avant. Un tel parcours leur permet de se sensibiliser à quatre éléments essentiels. Les jeunes entrepreneurs apprennent à gérer le risque, grâce à des essais et des erreurs. Ils apprennent à renforcer leur instinct d’entrepreneur et à prendre des décisions tout en évaluant le risque. Ils améliorent également leurs compétences en matière de communication et de réseautage, qui sont indispensables à toute profession. Ils l’apprennent à chaque étape de leur parcours entrepreneurial, qu’il s’agisse de parler avec les parties prenantes, de planifier le projet, de le présenter à un jury, à des clients ou à des investisseurs, de recevoir un feedback ou de discuter de l’avenir de leur projet avec des mentors. Ils apprennent à concevoir une mission et à se mobiliser pour une cause. Ils deviennent plus empathiques et plus engagés dans leur travail. Enfin, ils apprennent à gérer l’ambiguïté et à comprendre les données et les tendances du marché, deux compétences importantes en matière de gestion.