Deux étudiants représentent l’USJ au «Global Citizenship Fellows Program»

Du mardi 2 au lundi 8 août 2022

Ds la Photo de gauche à droite : Jean-Marie Sleiman, Pr Salim Daccache s.j,  Karen Nakhlé, Mme Carla Eddé, Vice -Recteur aux relations Internationales.

31 étudiants venus de 16 pays du monde ont participé à l’assemblée de l’Association internationale des universités jésuites (IAJU) qui s’est tenu à Boston College dans le Massachusetts, aux Etats Unis, du 2 au 8 août 2022.

Karen Nakhlé étudiante à la Faculté de Médecine Dentaire et Jean-Marie Sleiman, étudiant à l’École Supérieure d'Ingénieurs de Beyrouth ont représenté l’Université Saint Joseph à cette assemblée, dans le cadre du “Global Citizenship Fellows Program”.

Ce programme vise à répondre à l’appel du Pape François en faveur d’une culture de la rencontre, et à explorer la mise en œuvre de la citoyenneté mondiale dans l’enseignement supérieur jésuite.

Il s’adresse ainsi aux étudiants des institutions universitaires jésuites qui désirent approfondir leur notion de citoyenneté mondiale face aux défis mondiaux actuels. Conçu sous forme de cours virtuels, il fut dispensé par des experts de Georgetown University sur six sessions au cours de l’année universitaire 2021-22.

Les sessions portent sur divers sujets tels que la gouvernance mondiale, la justice sociale, le dialogue interculturel, le changement climatique et la durabilité. Elles portent également sur ce que signifie être un citoyen du monde, et comment les jeunes peuvent faire une différence positive dans un monde de plus en plus divisé selon des critères nationaux, religieux et sociaux.

A l’Assemblée de l’Association internationale des universités jésuites (IAJU), les membres ont discuté la vision du programme et ont animé un panel qui avait pour but de "promouvoir le développement d’un monde plus juste et plus humain pour le plus grand honneur et la plus grande gloire de Dieu" à travers l’enseignement supérieur.

« Bien qu’elle puisse avoir un sens large, la citoyenneté mondiale représenterait la conscience et le sentiment d’appartenance à un foyer commun et à un monde commun. En tant que jeunes adultes, luttant pour un avenir meilleur, nous devons prendre soin de notre foyer commun et réfléchir aux problèmes mondiaux » s’exprime Jean-Marie.

« L’ensemble du programme, raconte-t-il, et en particulier la rencontre de Boston a été un incroyable échange culturel. Il a été enrichi par tous ceux qui ont fait des milliers de kilomètres pour se réunir pour une bonne cause. En passant des discussions que nous avons eues pendant la journée aux conversations de fin de soirée sur des sujets interculturels, en écoutant et en échangeant des perspectives différentes sur les réalités du monde, nous avons vécu un événement interculturel fructueux et significatif » poursuit Jean-Marie, « en une semaine, j’ai pu découvrir le contexte politique et économique du Nigeria et j’ai beaucoup échangé sur la situation politique et le système bancaire en ruine du Liban. J’ai même pu goûter des snacks japonais, découvrir des monnaies étrangères et écouter plusieurs hymnes nationaux ».

« Suite à cette expérience inoubliable, nous avons l’intention de rester en contact et de faire un meilleur usage de ce que nous avons partagé lors de la rencontre » conclut Jean-Marie, « l’éducation jésuite nous conduit au-delà des bancs de l’école et vers la communauté pour servir avec et pour les autres, pour mettre nos talents au service des plus grands besoins du monde ».

Pour Karen, « la véritable signification de la citoyenneté mondiale c’est la conscience et le sentiment d’appartenance à notre monde commun ». « Avec cette signification, poursuit-elle, nous avons compris l’importance d’être conscient des problèmes auxquels font face les autres personnes afin de les mieux traiter et de trouver les meilleures solutions ».

« Rencontrer des jeunes d’une grande diversité m’a ouvert les yeux sur le monde, reprend Karen ; j’ai réalisé que non seulement nous, Libanais, sommes confrontés à des problèmes politiques, à des troubles économiques, à la pauvreté et à l’inégalité sociale, mais que d’autres pays le sont aussi, même si les choses ne paraissent pas toujours aussi flagrantes. J’ai compris aussi l’importance et la valeur de la jeunesse ».

« Étant donné que la jeunesse représente l’avenir du monde, elle assume une grande responsabilité, mais ceci nous offre également une lueur d’espoir pour un avenir meilleur, plus compréhensif et plus juste. Et pour terminer, » dit-elle, « embrassez les différences des uns et des autres ! ».

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