Angela a travaillé dans le cadre d'un « job étudiant » au Service des ressources humaines, du 1er septembre 2023 au 31 décembre 2023. À partir du 1er janvier 2024, elle fait partie de l'équipe des RH. Angela fait la lumière (à travers des questions/réponses) sur son expérience au travail en tant qu'étudiante.
1- Psychomotricienne de formation, pourquoi avoir choisi les ressources humaines ?
Quand j'ai choisi la psychomotricité comme profession, j'étais très jeune. À 18 ans, on n'a pas nécessairement la réponse à la question « Qu'est-ce que tu veux faire dans la vie ? ».
Cette prise de conscience m'a permis de réfléchir au-delà des limites qui m'ont été imposées et d'avoir la curiosité et le courage d'explorer d'autres voies.
J'aime énormément la psychomotricité et je travaille toujours en tant que thérapeute. Cependant, à un certain moment, j'ai ressenti le besoin de découvrir un autre chemin et j'ai senti que je devais entreprendre une nouvelle aventure pour évoluer. Ce changement m'a beaucoup aidée à grandir, non seulement en tant que personne, mais aussi en tant que thérapeute.
Maintenant, pourquoi les ressources humaines ? Parce qu'il y a une dimension humaine en jeu, tout comme en thérapie. Lorsque nous menons des entretiens et donnons des tests psychométriques, nous analysons les résultats en tenant compte des observations qualitatives de la personne lors de l'entretien. De même, lorsque nous travaillons sur l'amélioration des compétences des employés, nous cherchons à développer certaines aptitudes chez les individus, un peu comme en psychomotricité.
2- Quels aspects du travail RH trouvez-vous les plus enrichissants sur les plans personnel et professionnel ?
Ce que j'apprécie le plus dans les ressources humaines, c'est lorsque je participe à l'élaboration de politiques et de pratiques RH innovantes qui répondent aux besoins de l'organisation. J'apprécie énormément l'aspect du développement des compétences. Cet aspect peut être extrêmement gratifiant sur le plan personnel, car nous pouvons constater directement l'impact positif que nous avons sur la vie de chaque individu.
Cela implique souvent de mener des recherches, d'analyser les meilleures pratiques du secteur, de recueillir les commentaires des employés et de collaborer avec différents intervenants au sein de l'organisation. C’est un processus que je trouve très enrichissant.
Un autre aspect que j'apprécie également, ce sont les entretiens qui me permettent d'évaluer les compétences, l'expérience et les qualifications d'un candidat lors du processus de recrutement. Cela me donne l'opportunité de rencontrer des personnes talentueuses et motivées et de déterminer si elles correspondent bien aux besoins de l'entreprise. Identifier des candidats prometteurs et sélectionner les meilleurs talents pour le poste peut être très gratifiant.
3- Comment votre expérience en tant que psychomotricienne influence-t-elle votre approche des relations interpersonnelles au travail ?
Grâce à ma formation en psychomotricité, j'ai développé une approche particulière dans mes relations interpersonnelles au travail. J'ai appris à percevoir chaque individu, qu'il s'agisse d'un client, d'un employé ou d'un patient, comme un être complexe, constitué à la fois d'un corps, d'une âme et d'une psyché. Ainsi, je suis consciente de l'importance d'adopter une vision holistique de la personne afin de favoriser son épanouissement.
Dans mes interactions professionnelles, je ne me limite pas à considérer uniquement les compétences techniques d'une personne. Je prends également en compte son savoir-être, ses aspirations et d'autres aspects de sa personnalité. Je comprends que tout est interconnecté et que ces différents éléments s'influencent mutuellement, contribuant au bien-être et à la performance d'une personne dans son environnement de travail.
En tant que psychomotricienne, j'ai développé des compétences en observation, en écoute active et en compréhension des besoins individuels. Je suis attentive aux signaux non verbaux, aux expressions émotionnelles et aux réactions corporelles, ce qui me permet de saisir les besoins spécifiques de chaque personne avec qui j'interagis.
4- Comment conciliez-vous entre études et travail ? Comment gérer le stress et l’épuisement professionnel tout en étant étudiante ?
Concilier les études et le travail peut être difficile. La fatigue est une réalité humaine, et le corps, malheureusement, n'est pas une source d'énergie inépuisable. En d'autres termes, l'épuisement est naturel, peu importe ce que nous faisons avec l'énergie et le temps dont nous disposons au cours d'une journée. Cependant, quand on réalise qu'il y a un nombre défini d'heures dans une journée, on prend conscience qu'il serait dommage de ne pas les investir dans des activités épanouissantes sur le plan professionnel et académique.
Pratiquement, pour concilier mes études et mon travail, j'ai appris à bien gérer mon temps et à établir des priorités. Je crée un emploi du temps détaillé en incluant mes heures de cours, mes heures de travail, ainsi que des créneaux dédiés à l'étude et aux tâches académiques. Même si je ne respecte pas toujours à la lettre ce que j'ai prévu et qu'il m'arrive parfois de dépasser les délais, l'emploi du temps m'aide à minimiser les erreurs fréquentes et me permet de planifier mes journées pour une efficacité maximale.
En ce qui concerne la gestion du stress et de l'épuisement professionnel, je consacre beaucoup de temps à des activités que j'aime comme la danse et la musique. Je m'accorde également du temps avec mes proches et mes amis.
De plus, je communique régulièrement avec mes professeurs et mes collègues de travail pour partager mes préoccupations et chercher des solutions collaboratives, si besoin est.
5- Quelles sont les difficultés rencontrées sur le lieu de travail en tant qu’étudiante ?
Les difficultés sont principalement liées aux priorités concurrentes et à la fatigue.
Il arrive parfois que des dates limites d'examens ou de projets à remettre coïncident avec des projets ou des échéances professionnelles. Et donc parfois, je me retrouve à étudier au travail et à travailler en classe 😊 mais très rarement bien sûr.