Chers étudiants de la Promotion 2024,

Ce fut un pur moment de bonheur que celui de la fête-surprise du mardi 14 mai quand, vers la fin de notre cours de Droit commercial, a tonné la trompette de M. Peter Zgheib annonçant l’entrée en salle de cours des très chers doyen Marie-Claude Najm, vice-doyen Samia Nassar, doyen Léna Gannagé, professeur Aïda Azar et collègues Adrian Kalaani, Jihad Rizkallah et Ray Yazbeck, puis l’allocution de M^lle Maria Chidiac au nom de la Promotion, et enfin la haie joyeuse des étudiants des quatre années le long des escaliers jusqu’au vin d’honneur à l’Accueil.

Merci du fond du cœur à toutes et à tous (en particulier, les doyens et autres collègues), pour ce que vous avez fait, dit et écrit, ainsi qu’à M. Georges Moussa pour sa toile. Une pure joie qui perpétue le sentiment de « joie » et de « fierté » que je garde des 53 années passées, pourtant parfois très difficiles, qui a fait que je n’ai pas vu ce temps passer. Où j’ai eu le privilège vivifiant de travailler en même temps, chaque année, avec les étudiants de première et de quatrième année, vivant ainsi avec vous à la fois le commencement et le départ.

Le maître mot, dès la première heure de cours de la première année de droit a été l’excellence, la « qualité » à l’USJ. Revisitons ensemble, un instant, en guise d’au revoir, cette « qualité » par un aperçu du quotidien : au seuil, la Sécurité, puis : les jardins, avec les deux cèdres (dont j’ai eu chaque fois le privilège de suggérer la plantation, en espérant que s’y ajoutera un troisième) ; le(s) bâtiment(s) actuel(s), que j’ai vu émerger ; la chapelle ; l’accueil ; la bibliothèque ; les services et appariteurs, (pas l’ascenseur, que je ne connais pas) ; l’administration – doyen, vice-doyen, assistants, secrétariat, en particulier la chère Salma Khoury Noujaim, intendance ; la librairie ; les salles de cours et amphithéâtres ; tout le corps professoral… et, surtout, vous chers étudiants… pour moi, les meilleurs étudiants du monde. Travailler avec vous a été pour moi un vrai bain de jouvence. Je vous adjure de rester libres, garder toujours confiance en vous-mêmes, foi en le Liban, et solidarité dans l’excellence avec la Faculté de droit, solide pilier du Liban. Où l’on n’est pas seulement « à » la Faculté, mais surtout « de » la Faculté (« à » la Faculté de droit pour un jour, mais « de » la Faculté de droit pour toujours). Moi aussi, pour toujours : je vous aime et vous souhaite un avenir personnel et professionnel radieux… mais d’abord, dans les semaines à venir, de très bons examens.

Que Dieu vous garde, et merci encore.

Antoine F. Eid