Sanctuaire Punico-Romain de Baal Hammon-Saturne

Vendredi 21 Fevrier 2025
10h30

Sanctuaire Punico-Romain de Baal Hammon-Saturne à Tunis :

Les routes de la recherche au CNR ISPC arrivent aujourd'hui en Tunisie, en Afrique du Nord. Que sait-on du sanctuaire punico-romain de Baal Hammon-Saturne dans l'ancienne Althiburos ? 

Le projet « Sanctuaire punico-romain de Baal Hammon-Saturnes » financé par le Conseil National de la Recherche CNR dans le cadre de l'appel à propositions pour les Laboratoires Archéologiques Communs (2023-2024) et avec la reconnaissance officielle et le soutien du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale MAECI (2022) prévoit des investigations archéologiques et multidisciplinaires sur le site de cet important sanctuaire. L'ancienne ville d'Althiburos se trouve aujourd'hui près de la localité de Dahmani, dans le gouvernorat d'El Kef. 

Le sanctuaire est situé sur une hauteur à proximité du centre urbain. L'espace est assez articulé : outre un espace ouvert abritant de nombreuses sépultures à urnes accompagnées de stèles, les recherches ont mis au jour d'autres éléments monumentaux de différents types et une série d'édifices cultuels, qui témoignent de la fréquentation de l'espace sacré du IIe siècle avant J.-C. à la fin de l'Antiquité. 

Les recherches menées dans le cadre du projet visent non seulement à étudier et à publier les matériaux récupérés lors des campagnes de fouilles, mais aussi à former de jeunes chercheurs italiens et tunisiens et à effectuer des travaux de restauration et de conservation sur le site, également dans une optique de tourisme culturel.  

Le sanctuaire Althiburos fait l'objet d'investigations de la part du CNR depuis 2007. Aujourd'hui, les recherches sont menées par l'agence italienne CNRISPC et sont dirigées par Massimo Botto de notre bureau de Rome. Le chef de file étranger est l'Institut national du patrimoine tunisien (INP). Le groupe de recherche phénicien et punique du CNR, l'université de Pise et l'école archéologique italienne de Carthage (SAIC) sont également activement impliqués dans le projet. 

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