Tavira

Géographie et Histoire:

Tavira, en Algarve, Portugal, fut une colonie phénicienne, dont la fondation est datée vers 800 av. J.-C. La ville moderne est située dans la marge de l’estuaire de la rivière Gilão, sur le golfe de Cadix et à proximité de la côte. Dans l’antiquité, la ville fut située directement sur la côte du golfe marin. Des fouilles ont été menées au cœur de la ville, près du site de l’ancien palais de CorteReais, sur la colline de Santa Maria et au Palácio da Galeria.

Historique des fouilles:

Sous la direction de Maria Maia, et avec la participation de Manuel Maia et Luís Fraga da Silva (Associão Arqueológica de Tavira), des fouilles de sauvetage ont mis au jour des vestiges archéologiques du système de fortification de la ville et d’ un possible sanctuaire sur la colline de Santa Maria tout près de la rivière. La rapport préliminaire sur les campagnes de fouilles de la Associão Arqueológica de Tavira sur la colline de Santa Maria, diregées par Dr Maria Maia (entre 1998 et 2002), a été publié par Eleftheria Pappa (Pappa 2015) en utilisant des archives des fouilles et du materiel ceramique decouverte sur le site. Quelques vestiges funeraires et autres secteurs de la ville ancienne ont eté découvertes lors campagnes des fouilles préventives par autres équipes des missions archéologiques mais en grande partie celles-ci n'ont pas été publiées.

Déscription Générale des Vestiges:

La ville fut d’ abord fondée par les phéniciens aux environs du VIIIe av. J.-C. Comme le locale abandonnée à l’époque classique, peut-être en raison de l’envasement de l’embouchure de la rivière, Tavira n’a pas été habitée à nouveau jusqu’à la période médiévale.

Descriptions des vestiges d’ époque phénicienne (dans son acceptation large):

Un mur monumental en maçonnerie fait de grosses pierres a été daté du VIIe siècle av. J.-C. au plus tôt, interprété comme le mur d’un grand édifice (‘site Corte-Reais’). Le mur de la fortification sur la pente de la colline (‘site Netos’) était de type ‘casemate’, conserve un bastion arondi à son extrémité sud et présente deux phases de construction, toutes deux datées de la seconde moitié du VIIIe siècle av. J.-C. Au cours de la deuxième phase, le mur a atteinte une largeur de 9,5 m., avec une largeur supplémentaire de 3,5 à 5,5 m qui a été ajoutée par la construction de deux murs parallèles l’un à l’autre. Des fouilles ont également été menées dans le palais du XVIe siècle situé sur la Calçada de Galería. Trois fosses/petites chambres souterraines ont été excavées. Ailleurs, il a été observé que autre complexe de structures a été utilisé comme une fours avec des coupoles faites de fragments de céramique, datées du VIIe siècle av. J.-C. Des scories de cuivre ont été 2 trouvées ainsi qu’une petite barre d’argent. Dans toute la zone fouillée, vestiges des activités métallurgiques ont été trouvée. À propos de la ceramique du site, beaucoup de poteries de typologies phéniciennes et leur imitations locales ont été récupérées dans les niveaux les plus anciens.

Quelques réferences bibliographiques:

- Fraga da Silva, L. 2007. Balsa, Cidade Perdida, Tavira: a capital do Algarve Oriental na Época Romana. Tavira: Campo Arqueológico de Tavira / C. Municipal de Tavira.

- Maía, G.P.M. 2000. Tavira Fenícia. O território para Ocidente do Guadiana, nos inícios do I milénio a.C.. En: González Prats, A. (ed), Fenícios y Território, Actas del II Seminário Internacional sobre Temas Fenicios, Guardamar del Segura, 9-11 de abril de 1999, Seminario internacional sobre temas fenicios. Alicante: Instituto Alicantino de Cultura Juan Gil-Albert, Diputación Provincial de Alicante, 121-50.

- Maia, G.P.M. & Fraga da Silva, L. 2004. O culto de Baal em Tavira. Huelva Arqueológica 20, 171-191.

- Pappa, E. 2015. The Phoenician sanctuary of Palácio da Galeria in Tavira (Portugal): overview, selected contexts and their assemblages from the excavations of the Campo Arqueológico de Tavira (Cuadernos de Arqueología Mediterránea 23). Barcelona: Edicions Bellaterra.

Photographie: La vue sur les sites ‘Netos’ et ‘Corte Reais’ depuis la colline de Santa Maria (photographie: Eleftheria Pappa)

Nom de l’auteur: Eleftheria Pappa