L'Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, a organisé, en collaboration avec le Centre de recherche et d'études stratégiques de l'armée libanaise et le Beirut Builders Lions Club, un séminaire intitulé « La bonne gouvernance dans le projet de restauration de l'État », à l’Académie Fouad Chéhab pour le Commandement et l’État-major. On notait parmi les personnes présentes, le directeur du Centre de recherche et d'études stratégiques, le général de brigade Ali Bou Hamdane représentant le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Rodolphe Haikal, et le directeur de l'OFP, le Pr Pascal Monin, ainsi que plusieurs intervenants et un public composé de militaires, d’universitaires, d’étudiants et de nombreuses parties prenantes.

Le séminaire était divisé en trois sessions :

La première session, intitulée « La bonne gouvernance : entre réalité, défis et aspirations », a réuni le Dr George Labaki, directeur général de l'École Nationale d'Administration (ENA Liban), le Dr Jean Ellieh, président de l'Autorité des marchés publics du Liban, la juge Yola Sleilati, présidente du Conseil d'arbitrage du Mont-Liban, et le Dr Hiba Othman de l'Université américaine des sciences et technologies. La session était animée par le Dr Charbel Maroun, maître de conférences à l'USJ.

La deuxième session, intitulée « Bonne gouvernance et renforcement institutionnel », a réuni le Dr Antoine Sfeir, conseiller du Président de la République pour les affaires constitutionnelles et le droit international, le Dr Simon Kachar, directeur de l'Observatoire de la bonne gouvernance et de la citoyenneté de l'Université américaine de Beyrouth, et le Dr Nehmé Azouri, ancien vice-président de l'Université Saint-Esprit de Kaslik. La session était animée par le Pr Pascal Monin.

La séance de clôture a débuté par un discours du représentant du commandant en chef de l'armée, le général de brigade Ali Bou Hamdane, suivi d'une allocution du Pr Monin qui a souligné que « la relation entre la bonne gouvernance et l'établissement d'un État moderne et de ses institutions constitue un lien organique indissociable. En effet, il ne peut y avoir d'institutions productives, efficaces et légitimes sans l'adoption des règles de bonne gouvernance, qui reposent sur des fondements solides tels que l'État de droit, la responsabilité, la transparence, la compétence et la participation. » Ajoutant : « Aujourd'hui, une nouvelle opportunité s'offre à nous. Une nouvelle ère exigeant le courage de prendre des décisions cruciales qui s'attaquent aux racines de l'effondrement, et non seulement à ses manifestations. La bonne gouvernance est la seule voie possible pour sortir du cycle de l'absence de l'État et construire un État efficace, doté de ses institutions, de ses employés et de ses cadres qualifiés.»

Le Pr Monin a conclu son discours en remerciant tout particulièrement le Centre de recherche et d'études stratégiques de l'armée libanaise, « qui nous a reçus aujourd’hui et qui, par son expertise et son engagement national, a offert un réel soutien à la recherche, à l'analyse et à la promotion de la culture de bonne gouvernance au Liban.» Il a également remercié les partenaires de l'OFP au Beirut Builders Lions Club, « qui ont contribué à l'organisation de cet évènement et nous ont soutenus dans cet effort commun. Nous nous réjouissons de poursuivre notre coopération constructive avec eux.»

Le séminaire s'est conclu par l'échange de boucliers commémoratifs et la remise de certificats aux intervenants, avant que les participants ne se retrouvent autour d'un cocktail.

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