Paméla raconte une histoire qui n’est pas la sienne, il s’agit de celle de Roy, un jeune homme qui rentrait de son diner d’anniversaire accompagné d’un ami. En voiture, ils font un petit accident, trois hommes descendent de l’autre voiture, en colère. Roy et son ami partent mais se font poursuivre par ces hommes armés, ils tiraient en leur demandant d’arrêter la voiture. Malheureusement, ils arrivent à une route fermée, le fusil de l’un des hommes est pointé sur la tête de l’ami de Roy. Quand il tire, aucune balle ne sort, l’ami en profite pour s’échapper et appeler la police. À leur arrivée, Roy était assassiné. Au tribunal, le meurtrier avoue qu’il l’a tué par excès de colère et que l’accident n’était pas si grave. Cette violence et cette colère viennent d’un manque d’affection et d’amour. Une association a donc été créée en ce souvenir, Paméla en fait partie. Chaque samedi, ils vont visiter des enfants dans l’une des régions les plus violentes. Ces enfants ne voulaient pas d’eux, ils les rejetaient parce qu’ils avaient peur de s’attacher à eux et de finir abandonnés. Petit à petit, leur violence s’est transformée en amour, leur hostilité en convivialité. La colère cache nos véritables émotions qui sont, le plus souvent, des besoins affectifs. Il faut toujours se questionner sur la cause de notre colère avant d’agir, et comprendre l’autre en colère puisqu’au final, tout le monde cherche à être aimé.