Ambiance chaleureuse, sourires complices et émotion partagée ont marqué Les Grandes Retrouvailles des anciens de l’École de traducteurs et interprètes de Beyrouth (ETIB), qui se sont tenues le mardi 16 décembre à 16h00 à l’Amphithéâtre Abou Khater, sur le Campus des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Après quelques années pour les uns, parfois plusieurs décennies pour les autres, plus de 270 personnes réunies en présentiel et de cinquante connectées en ligne, anciens, enseignants, étudiants, futurs étudiants et amis de l’ETIB se sont retrouvés autour d’une même passion : la fierté d’appartenir à une école de référence et la conviction partagée que les professions de la traduction et de l’interprétation, loin de s’effacer, se transforment et se réinventent. Une vision rappelée par la Directrice de l’ETIB, Mme Mary Yazbeck, qui a souligné la polyvalence des diplômés et la capacité de l’École à anticiper les évolutions de la profession. Les échanges ont été joyeux, sincères et empreints de cette complicité singulière que seuls les parcours partagés savent créer.
Trois temps forts ont rythmé cette rencontre exceptionnelle :
La relance officielle de l’Association des Anciens de l’ETIB (AAETIB) a marqué une étape importante dans le renforcement des liens intergénérationnels. Cette nouvelle dynamique, portée par Mme Gaby Assaker, élue Présidente de l’Association, vise à consolider le réseau des diplômés et à renforcer leur implication dans la vie et le rayonnement de l’École.
La cérémonie de remise du Prix Joseph Zaarour pour la meilleure traduction a une nouvelle fois mis à l’honneur l’excellence linguistique et le talent de jeunes traducteurs venus de toutes les régions du Liban.
Le Premier Prix national pour la classe de Première a été attribué à Karma Mardirian (Collège de la Sagesse – Beyrouth), tandis que Chloé Akoury (Collège de la Sainte Famille Française – Jounieh) a remporté le Premier Prix pour la classe de Terminale.
Les Deuxièmes Prix nationaux ont été décernés à Rami Fadlallah (Al Kawthar Secondary School) et Macha Kafrouny (Collège des Sœurs des Saints-Cœurs – Kfarhbab).
Les lauréats ont reçu des récompenses financières ainsi qu’un bon cadeau pour suivre un cours de langue au Centre des langues vivantes de la Faculté de langues et de traduction.
Créé en hommage à Joseph Zaarour, ce concours national s’adresse aux élèves de Première et de Terminale de toutes les écoles du Liban. Pour sa 19ᵉ édition, il a rassemblé 213 participants issus de Beyrouth, Tripoli, Saïda et Zahlé, dont 12 finalistes. Les épreuves ont été corrigées dans le strict respect de l’anonymat par un jury composé de responsables, d’enseignants et d’étudiants de l’ETIB, fidèle à l’exigence académique de l’École.
La cérémonie s’est conclue par un hommage émouvant à Madame Thérèse Salamé Zaarour, veuve de feu Joseph Zaarour, grâce à laquelle ce concours a vu le jour, suivi de la traditionnelle photo-souvenir.
La remise de la Médaille Joseph Zaarour à MM. Ahyaf Sinno et Chawki Rayess a constitué un autre moment fort de la soirée. Cette distinction leur a été décernée en reconnaissance de leurs parcours exemplaires et de leur contribution remarquable aux domaines des langues, de la traduction et de l’interprétation, dans un esprit de transmission et d’excellence.
Se projeter vers l’avenir
Tournée vers l’avenir, la directrice de l’ETIB a également profité de cette rencontre pour annoncer le lancement, dès mars 2026, d’un Diplôme universitaire en ingénierie linguistique. Conçu pour actualiser les compétences des professionnels et leur donner une longueur d’avance, ce programme est le fruit d’une collaboration étroite avec le Centre de l’innovation numérique et de l’intelligence artificielle (CINIA) de l’USJ, ainsi que d’un travail interdisciplinaire réunissant des enseignants-chercheurs de la Faculté des sciences, de l’École supérieure d’ingénieurs de Beyrouth (ESIB) et de l’ETIB. Ce diplôme ambitionne de former des professionnels prêts à investir les nouvelles frontières des métiers de la langue.
Mémoire, excellence et innovation ont ainsi dialogué tout au long de cette soirée, illustrant la capacité de l’ETIB à conjuguer le passé, le présent et l’avenir.
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