Les partenaires du Centre d’Etudes Universitaires de Zahlé et de la Békaa de l’USJ se sont retrouvés le 4 juillet 2015 au restaurant Casino Arabi sur les rives du Berdawni, autour d’un déjeuner offert par le Centre d'Études Universitaires de Zahlé et de la Békaa (CEUZB). ‬ Et ce, en présence du Recteur de l’USJ, Pr Salim DACCACHE sj, des vice-recteurs, des doyens des facultés liées par une convention au Centre ainsi que des directeurs des différents services, de la directrice du CEUZB Dr Maya Kharrat Sarkis ainsi que les enseignants et membres du personnel des services généraux du Centre.‬‬ A cette occasion, Dr Maya Kharrat Sarkis a prononcé un mot d’accueil dans lequel elle a insisté sur l’importance de la coopération entre l’Université, les établissements scolaires et les entreprises de la région pour la formation des professionnels de demain, dont le profil et les compétences devront être conçus en fonction des besoins du marché du travail et des besoins du pays. Dans ce contexte, elle a annoncé l’ouverture de deux nouvelles branches de formation au CEUZB : le génie et la psychologie, ainsi que la préparation aux programmes de formation continue avec les entreprises locales. Après la diffusion du film « USJ 140 ans », Pr Salim Daccache s.j. a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux présents, et leur adresser ses remerciements pour leur participation active à la formation des étudiants du Centre : « ‬ Nous vous remercions également, chers représentants des établissements d'enseignement, pour la qualité de la relation que vous tenez à garder avec le Centre, en encourageant les initiatives d’orientation vers l'Université Saint-Joseph. » et a rendu hommage au travail de la directrice du Centre, l’ingénieure et Dr Maya Kharrat Sarkis, qui insiste à établir une relation de partenariat avec les partenaires à travers la proximité et la compétence. Pr Daccache a rappelé que, dans le cadre d'un colloque concernant la mission de l'Université Saint-Joseph dans l’avenir et qui a eu lieu à l'université le 22 et 23 janvier de cette année, certaines questions et problématiques ont été soulevées comme la relation de l’université avec la congrégation jésuite, la francophonie et la langue française, l'excellence académique française, le pluralisme, la coexistence libanaise, l’excellence académique, la préparation des diplômés dans notre université à affronter les défis des professions qu’ils vont aborder et l’accueil de tout le monde sans discrimination, y compris ceux qui ne possèdent pas les capacités financières, pour étudier à l'Université Saint-Joseph. Il a aussi rappelé qu’au cours de ce colloque une présence significative des anciens étudiants de l'Université Saint-Joseph a été mise en relief par leur Fédération et à travers leurs différentes associations. « Chers amis, à mon avis, les anciens de l'Université Saint-Joseph ne sont pas des éléments oubliés ou marginaux de notre passé. » a-t-il dit. Par ailleurs, Pr Daccache a souligné qu’en ce qui concerne le projet du développement de l'Université à Zahlé et dans la Békaa, « l'université est un puits profond inépuisable. » et que « la décision de la Commission de la gestion du Centre fut d’ajouter, à partir de septembre 2015, deux nouvelles spécialisations au centre : la licence en psychologie et les deux premières années d’ingénierie de sorte que le centre puisse consolider sa place dans la réalité concrète de l'éducation et pour qu’il soit l’excellence de l'Université Saint-Joseph qui signifie la qualité et l’ouverture continue, en vue d’assurer le service le plus approprié à Zahlé dans la Békaa. » Il a aussi tenu à aborder une question importante pour une université de langue française (francophone), celle de la qualité de la langue française comme une condition pour l'admission à l'Université Saint-Joseph. « Ainsi, pour ne pas bloquer l'option de certains étudiants qui souhaitent adhérer à l'Université Saint-Joseph, nous avons choisi, l'année dernière, d'accepter l'inscription d'étudiants qui ont obtenu le niveau «B», en assumant leur propre responsabilité, en vue d’obtenir le niveau "A" au cours de la première année de leurs études. Je peux vous affirmer que l'expérience est encourageante puisque près de 112 étudiants sur 132 ont passé le test avec la fin du premier semestre. » « Chers amis, on court toujours des risques dans notre pays et notre Békaa aimée, en plus de l'aggravation de nature politique qui laisse de mauvais effets sur l'économie et le moral, ainsi, plus que jamais, nous devons être vigilants pour défendre les causes de la patrie et du citoyen et pour que ce grand espace qui porte le nom du Liban demeure un symbole d'unité, de vivre-ensemble, de tolérance et de modération, de dialogue et de la construction d'une culture de l'amitié et de la convivialité. Pour cette raison, nous devons continuer à lutter et à travailler pour cultiver la confiance en soi et en l'autre, respecter les différences et le pluralisme et la foi en Dieu qui nous aime d’un amour égal parce que nous sommes tous ses fils et ses filles. » a-t-il conclu.