Dopage et pratique du sport

L’Institut de Physiothérapie de l’USJ a organisé une journée sous le thème «Dopage et pratique du sport » le 7 novembre 2015 au Campus de l’Innovation et du sport.
samedi 7 novembre 2015
15h
Campus de l'innovation et du sport

L’Institut de Physiothérapie de l’USJ a organisé une journée sous le thème «Dopage et pratique du sport » le 7 novembre 2015 au Campus de l’Innovation et du sport en présence notamment de S.E. le ministre Abd el Mottalib Hennaoui, ministre du sport et de la jeunesse au Liban, Mme May El-Khalil, organisatrice du Marathon de Beyrouth, Pr Salim Dacccahe s.j., Recteur de l’Université Saint-Joseph et Mme Nisrine Lattouf, directrice de l’Institut de physiothérapie. À cette occasion, Pr Salim Dacccahe s.j., a salué la présence, de son Excellence le ministre Abd el Mottalib Hannoui qui « investit son quotidien pour le sport et ne ménage pas ses efforts afin de donner aux différentes disciplines sportives libanaises et aux sportifs libanais et aux jeunes libanais la place qu’ils méritent, par son encouragement, sa présence continue et son action décidée et pertinente. » Il a aussi salué cette journée que l’Institut de Physiothérapie, sous la direction de Mme Nisrine Lattouf, a voulu consacrer à un grave sujet qui concerne plusieurs millions de personnes, le dopage et le sport. « De nos jours, pour parvenir aux niveaux supérieurs de la performance, l’athlète doit faire « le plein » de ses possibilités physiques par des stimulants que les conférenciers spécialistes vont décliner durant cette journée. Ce qui est à retenir, c’est que le dopage qui booste les énergies et les performances d’une manière artificielle, fausse les résultats, donc provoque un problème moral et éthique de taille car il relève du mensonge et de la fausseté et ainsi, c’est une atteinte à la vérité. C’est la réputation des personnes et des équipes qui est mise en cause, et nous voyons, dans et sur les médias, combien le dopage peut être source de conflits les plus méchants. Ce qui est à retenir aussi, c’est que le dopage peut être nuisible jusqu’à la mort pour la santé humaine et c’est un problème thérapeutique de taille et moins un problème de sanction et de pénalisation comme dit le Dr Burstin, l’une des autorités internationales qui ont traité de la question du dopage. Ce qui est à souligner, en fin de compte, c’est que l’ingérence continue de matières excitantes peut aboutir à des addictions les plus sévères, ce qui ruine l’âme avant le corps et mène parfois à la folie et aux déviations les plus extrêmes. » a-t-il précisé. Mme Nisrine Lattouf a ensuite pris la parole et a souligné : « en tant que physiothérapeutes, nous accompagnons de près ces jeunes sportifs prenant soins de leur capital physique. Nous ne sommes pas les seules sûrement car il ne faut pas oublier le rôle des entraineurs, des coaches, des nutritionnistes, des médecins, des pharmaciens, des psychologues et de l’équipe administrative. Toutes ces personnes ont comme seul et unique objectif d’améliorer le rendement du sportif. Le sport est l’espace sain ou les individus rentrent en compétition se surpassent et ou bien que où l’un est vainqueur et l’autre est perdant. Dans une société où tous les repères sont confondus nous devons en tant que professionnels de la santé et formateurs universitaires donner l’exemple et développer le sport pour une jeunesse saine et un avenir meilleur loin du dopage et en préservant des valeurs réelles. »