Lancement d’un livret au service de la personne en situation de handicap

Lancement d’un livret au service de la personne en situation de handicap

l’Université Saint-Joseph et la Commission nationale sur l’autisme ont lancé le livret intitulé « les établissements libanais au service de la personne en situation de handicap quoi savoir… pour mieux orienter »
le vendredi 1er avril 2016
De 16h à 17h30
Campus des sciences médicales

À l’occasion de la journée internationale de l’autisme et sous le haut patronage de S.E. le ministre des Affaires sociales M. Rachid Derbas, l’Université Saint-Joseph et la Commission nationale sur l’autisme ont lancé le livret intitulé « les établissements libanais au service de la personne en situation de handicap quoi savoir… pour mieux orienter » ; et ce, le 1er avril 2016 au Campus des sciences médicales de l’USJ (rue Damas) en présence de Pr Michel Scheuer, Vice-recteur de l’USJ, Mme Marie Hage représentant S. E. Monsieur le ministre Rachid Derbas, Mme Arwa Halawe, Présidente de la Commission Nationale sur l’Autisme, Mme Fadia Safi, Président directeur de SESOBEL, et Pr Sami Richa, chef de département de psychiatrie à la Faculté de médecine de l’USJ. Dr Sami Richa a d’abord pris la parole et a fait une présentation sur les troubles autistiques en 5 points : la prévalence : les troubles autistiques augmentent de façon exponentielle (en 1975 on notait un cas sur 5000, en 2015 un cas sur 110) ; les causes : l’origine de l’autisme est inconnue et c’est un crime contre l’humanité que de ne pas dire « on ne sait pas ». Dépistage : diagnostic et symptômes ; les parents : leur rôle peut être la clé du traitement ; la prise en charge : peut se résumer en un traitement clé qui consiste à ralentir le monde extérieur et à calmer le monde intérieur. Dr Richa a ussi rappelé que l’USJ a beaucoup fait pour l’autisme notamment des partenariats avec des ONG et surtout Sesobel, la création du DU handicap mental et la création de ce livret dont le budget a é versé par le Centre universitaire d’éthique de l’USJ. Puis Mme Fadia Safi a précisé que « ce livret revêt une grande importance car il met à la disposition de chaque personne concernée par le monde du handicap, médecins, centres d’accueil, parents, professionnels et thérapeutes, une liste des structures d’accueil et de services disponibles. Comme il aide à prendre contact facillement avec ces structures, et à mieux organiser et à mieux orienter les familles au besoin. » De son côté, Pr Michel Scheuer a souligné que « notre université, comme toute université, doit avoir pour objectif, non pas de s’isoler dans une tour d’ivoire de la science pure, mais au contraire d’être un ferment pour la société au sein de laquelle elle est insérée, et donc de collaborer à sa modeste place, en partenariat avec bon nombre de forces vives locales, au développement social, économique, politique, culturel et spirituel de cette société. « et que « Ceci explique bien des initiatives prises au sein de notre université en matière d’enseignement, tel le Diplôme Universitaire sur le handicap, mais aussi des initiatives en matière de recherche, telles les études menées au sein de l’Unité de génétique médicale de notre Faculté de médecine, mais encore des initiatives de service, telle la publication de ce modeste guide. » Et d’ajouter que « le petit livret dont nous fêtons l’éclosion se veut, comme le dit son titre, « au service de la personne en situation de handicap : quoi savoir…pour mieux orienter…». Il se veut donc au service de toutes celles et tous ceux qui, dans leur propre chair ou plus souvent dans la personne de leurs enfants, connaissent une relative absence ou perte d’autonomie. Ce livret est aussi une concrétisation des collaborations institutionnelles qui lient notre Université au SESOBEL.» Par ailleurs, Mme Arwa Halawe a rappelé les activités qui ont eu lieu depuis 2004 et les actions menées dans plusieurs régions et villages du Liban grâce à la collaboration avec le ministère des affaires sociales surtout à partir de 2011 après avoir classé l’autisme comme différent des autres maladies mentales. Enfin, Mme Marie Hage a expliqué que l’autisme apparaît au cours des trois premières années de la vie et ses symptômes peuvent différer d’une personne à une autre et qu’il faut traiter ces cas avec beaucoup d’objectivité. Elle a ensuite énuméré les différentes actions prises par le ministère des Affaires sociales notamment la participation à la Commission sur l’autisme en 2004, la réalisation de campagnes de sensibilisation dans toutes les régions libanaises et la collaboration avec d’autres institutions spécialisées. » Il est à noter que le livret est disponible chez SESOBEL et au Centre universitaire d’éthique de l’USJ.