L’Université Saint-Joseph remporte le 1er prix de la compétition internationale « de pair à pair : défier l’extrémisme »

Une équipe de 11 étudiants de la Faculté des lettres et des sciences humaines, de l’Institut d’études scéniques et audiovisuelles et de l’Institut de sciences politiques de l’USJ, a remporté la finale de la compétition
Mardi 14 mars 2017
Campus des sciences humaines

Une équipe de 11 étudiants des départements d’histoire-relations internationales, sociologie et philosophie de la Faculté des lettres et des sciences humaines, de l’Institut d’études scéniques et audiovisuelles et de l’Institut de sciences politiques de l’Université Saint-Joseph, a remporté la finale d’une compétition internationale « Peer to Peer : Challenging Extre-mism » (de pair à pair : défier l’extrémisme).Cette compétition, organisée par EdVenture Partners (EvP-une compagnie américaine qui sert de trait d’union entre des clients potentiels et des institutions académiques) en collaboration avec notamment le département d’État américain, le Centre des études stratégiques du département américain de la Défense et Facebook, consistait à créer, sur les réseaux sociaux, une campagne pour contrer la rhétorique extrémiste qui utilise ces plates-formes comme instruments de recrutement. Le concours a été lancé dans plus d’une centaine d’universités dans le monde entier, en septembre dernier, soit au début du premier semestre universitaire. La remise de prix a eu lieu à Washington. Les trois finalistes, l’Université de Koweït, l’Université de Jordanie et l’Université Saint-Joseph, avaient été sélectionnés pour présenter leurs projets respectifs devant un panel de juges de la National Defense University (Université nationale de défense), de Facebook, du département d’État et deEvP à Washington D.C., le28 février dernier. L’équipe de l’USJ, composée d’Isabelle Wakim, Léa Ibrahim, Ghinwa Samhat, Charbel Aad, Yvona Nehmé, Layane Hajjar, Myriam Sayyed, Ali Hamouch, Nadine Abdallah, Gaelle AbiKhalil et Charbel Moussalem, était représentée à Washington par les cinq premiers de la liste. Leur projet, Ta3asob el-fann, (viens du côté de l’art), est une campagne encourageant la jeunesse tripolitaine des quartiers de Bab el-Tebbané et de Qobbé à s’exprimer à travers des projets artistiques pour utiliser l’art comme catharsis au lieu de la violence et des pensées extrémistes. le 14 mars, une cérémonie a été organisée sur le campus des sciences humaines pour marquer l’événement. Étaient notamment présents le recteur de l’USJ, le père Salim Daccache, s.j., les doyens, notamment Christine Babikian Assaf de la Faculté des lettres et des sciences humaines, des professeurs des facultés concernées, ainsi que le Directeur général du ministère de l’éducation, M. Elie Ferneiny, chargé des affaires académiques à l’Ambassade des Etats-Unis. À cette occasion Pr Salim Daccache s.j., recteur de l'USJ a félicité les étudiants etMme Christine Babikian Assaf a prononcé le mot ci-dessous : « Avant de partir aux Etats-Unis pour y soumettre leur projet de campagne sur les réseaux sociaux pour contrer l’extrémisme, nos étudiants m’avaient conviée, avec 3 autres professeurs du département d’histoire-relations internationales, à assister à leur exposé et leur faire nos remarques. Impressionnée par leur travail, je m’étais promise de partager cette expérience à leur retour avec le plus grand nombre et ce, quel que soit le résultat de la compétition. C’est chose faite ce soir, et comme vous le savez, notre équipe a remporté haut la main le premier prix de ce concours dont Melle Julie Tegho va vous parler plus en détails tout à l’heure. Mais avant de lui donner la parole, je tiens à féliciter les11 étudiants qui ont consacré tant de temps et d’enthousiasme à cette expérience et dont le succès démontre plusieurs éléments : -Le premier c’est que notre francophonie, que nous assumons pleinement et dont nous sommes fiers, n’est pas une francophonie de l’enfermement ni du repli mais de l’ouverture sur le trilinguisme (qui a par ailleurs impressionné le jury américain) ; -Le deuxième c’est que l’interdisciplinarité fonctionne bien puisque l’équipe était constituée de 7 étudiants de notre Faculté des lettres et des sciences humaines, -dont 4 de licence en Histoire-Relations Internationales, 1 du Master Infocom, 1 du département de Philosophie, 1 de Sociologie-, et de 2 étudiants de l’IESAV (Audiovisuel), et 2 de l’ISP; -Le 3e élément est l’importance du rapprochement entre théorie et pratique sur le terrain que cette expérience a démontrée, et à laquelle nous accordons une grande part dans la formation dispensée dès le cycle de licence, ce cycle qui demeure pour nous à la base de toute culture de l’excellence. Chers amis, je sais que vous êtes impatients de découvrir ce projet, mais je ne peux terminer ces quelques mots sans adresser ma reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à sa réussite ; la liste des intervenants et formateurs est longue, ils ne m’en voudront pas de ne pas les citer tous, mais je me dois d’adresser à quelques personnes mes sincères remerciements : à l’USJ d’abord : Mme Carole Sharabati, Directrice de l’ISP et M. Elie Yazbek directeur de l’IESAV, M. Amine Issa, responsable du Master Infocom de notre Faculté des lettres et des sciences humaines et qui a assuré la supervision du projet, M. Rabih Haddad, enseignant à l’ISP qui a assuré un suivi régulier et personnalisé des étudiants, et surtout Melle Julie Tegho, Doctorante et enseignante au département d’ Histoire-Relations Internationales de notre Faculté, qui a fourni l’encadrement des étudiants depuis le lancement de ce projet en juin dernier et jusqu’à son aboutissement il y a une semaine. Elle ne vous le dira pas, mais sa tâche ne s’est pas limitée à l’académique puisqu’elle a aussi assuré le support logistique et surtout moral de l’équipe. Mes remerciements vont aussi et surtout à Messieurs Elie Ferneiny, chargé des affaires académiques à l’Ambassade des Etats-Unis, qui nous a offert cette opportunité et a facilité le voyage des étudiants aux Etats-Unis, à M. Fadi Yarak, Directeur général du Ministère de l’éducation qui a permis à nos étudiants l’accès aux écoles publiques de Tripoli, et au Colonel Omary et au général Karam pour la coordination sécuritaire sur le terrain. »