Séminaire portant sur l’évaluation de la recherche

Le séminaire portant sur l’évaluation de la recherche à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth a eu lieu le 13 décembre 2017 au Campus de l’innovation et du sport
Mercredi 13 décembre 2017
Campus de l'innovation et du sport

Le séminaire portant sur l’évaluation de la recherche à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, organisé par le vice-rectorat à la recherche de l'USJ avec la collaboration de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) a eu lieu  le 13 décembre 2017 à  l’Auditorium François Bassil du Campus de l’innovation et du sport (CIS). Et ce, en présence du Pr Salim Daccache s.j., Recteur de l’Université Saint-Joseph, Pr Dolla Sarkis, vice-recteur à la recherche, M. Hervé Sabourin,  directeur du Bureau Moyen -Orient de l’Agence universitaire de la francophonie qui ont prononcé un mot pour l’occasion. Mais aussi en la présence du Pr Sophie de Ruffray, professeur de géographie à l'Université de Rouen, présidente de la 23e section du CNU et du Pr Olivier Bonneau, professeur à l'Université de Poitiers, conseiller Scientifique coordonnateur en Sciences et Technologies au Haut Conseil de l'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (HCÉRES), Département Évaluation de la Recherche.

Prenant d’abord la parole, Pr Dolla Sarkis a indiqué qu’au niveau de l’USJ « nous avons certainement une base pour l’évaluation, plus ou moins développée selon les facultés concernant l’enseignant chercheur ; plus quantitative que qualitative mais pas encore d’évaluation des structures de recherche. »

« Notre chantier, a-t-elle enchainé,  a commencé par la programmation de la recherche et actuellement notre focus c’est l’évaluation à travers cette programmation et nous avons pu avoir beaucoup de données sur la recherche ; à travers la grille d’évaluation que je présenterai tout à l’heure, nous allons avoir certainement beaucoup plus de données intéressantes pour évaluer mais également réorienter certaines  recherches à l’USJ : voir où résident les difficultés dans la réalisation d’un projet, à avoir des résultats et des publications, voir également où résident les difficultés quant à l’enseignement par la recherche ou encore le ressourcement personnel, ou la direction d’un projet ou les difficultés dans l’obtention de financements. »

De son côté, M. Hervé Sabourin a souligné qu’en tant qu’opérateur de développement majeur de développement global le monde universitaire et incidemment celui de la recherche sont confrontés à des enjeux essentiels, rendre compte bien sur des évolutions de nos sociétés et de leur complexité mais aussi proposer des réponses aux nombreux défis sociétaux auxquels nous devons faire face : la santé, la sécurité alimentaire, l’énergie, la gestion des ressources naturelles et autres.

« Face à ces défis et dans un contexte de concurrence de plus en plus forte l’université n’a plus d’autre choix que d’opter pour la mise en place d’une ambitieuse politique de la qualité qui devient de plus en plus incontournable pour chaque établissement, passant nécessairement par le choix d’une stratégie d’ensemble en termes de formation de recherche et de gouvernance, le suivi régulier des activités qui en découlent, l’évaluation du degré d’atteinte de ses objectifs et l’appréciation des résultats obtenus. L’évaluation devient donc un processus central dans le cadre d’une démarche qualité efficiente et il est bien sur essentiel pour le fonctionnement des institutions que ce processus s’applique à la politique et aux activités des unités de recherche. » a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, Pr Salim Daccache s.j., a indiqué que l’évaluation de l’activité de recherche des enseignants chercheurs et des structures de recherche s’inscrit dans le projet de l’université de mettre en place des bases à l’évaluation en général, de toutes les activités universitaires dans tous les domaines. «  Évidemment, vu la quantité et la qualité de la recherche sous forme de projets à  l’Université, il  était  devenu  nécessaire d’instaurer des critères bien objectifs pour les évaluer ou, autrement dit, les interroger sur la valeur qu’ils apportent au chercheur lui-même, à l’Université et au  domaine de la recherche. »

Pr Daccache a aussi souligné que le domaine de la recherche est un des plus importants du point de vue activité des enseignants-chercheurs, enseignement de qualité, avancement de la science, rayonnement de l’université mais surtout innovation et participation au développement scientifique et économique du pays : « Ceci s’inscrit également dans le processus d’accréditation de l’université sans parler du ranking et de ses retombées sur la réputation de l’université. »

Il a ensuite souhaité la bienvenue Professeur Sophie de Ruffray et au Professeur Olivier Bonneau  indiquant « avec la collaboration de l’AUF et de son dynamique directeur, nous avons demandé à deux experts de nous rejoindre afin de réfléchir ensemble et d’expliquer aux chercheurs de l’USJ et des responsables, doyen et directeur, comment le processus a été mis en place en France et son évolution…dans les universités et les institutions de recherche comme le CNRS et autres ; Je suis certain que les propositions seront bien suggestives et que les discussions seront intéressantes et édifiantes dans un domaine tellement délicat que l’évaluation de la recherche et des structures de recherches. »

Deux séances ont suivi. La première sur l’évaluation des entités de recherche avec une présentation du HCÉRES  et la deuxième sur l’évaluation et promotions des enseign