Lancement du programme national pour le dépistage néonatal des déficits immunitaires

Pr Salim Daccache s.j. a donné une intervention à la conférence de presse pour le lancement du programme qui s’est tenu au ministère de la Santé.
vendredi 19 janvier 2018

 

Pr Salim Daccache s.j., recteur de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, a donné une intervention à la conférence de presse pour le lancement du programme national pour le dépistage néonatal des déficits immunitaires qui s’est tenu le 19 janvier 2018 au  ministère de la Santé.

Dans son intervention Pr Daccache a salué le vice-président du Conseil des ministres le ministre  Hasbani pour avoir pris en charge la question des problèmes de la néo natalité en plus des autres charges lourdes du  secteur de la santé, ainsi que M. le Professeur Fadlo Khoury, recteur de l’Université américaine de Beyrouth pour ce qu’il fait personnellement afin de promouvoir le secteur des services de la santé et ce que les responsables dans nos deux universités et dans les hôpitaux du Liban font dans ce domaine.

« Dépister tôt pour mieux soigner,  cette vision, l’Université Saint-Joseph de Beyrouth l’a adoptée dès l’année 1995 quand l’Unité de Génétique Médicale « UGM » de la Faculté de Médecine, en association avec notre Hôpital Hôtel- Dieu de France, a introduit le dépistage néonatal métabolique » a-t-il rappelé ajoutant qu’aujourd’hui, avec l’introduction du test TREC, le panel s’élargit encore et encore.

Pr Daccache a par ailleurs souligné que le laboratoire de dépistage néonatal de l’USJ a été reconnu internationalement grâce à l’appui de plusieurs centres de référence, dont le laboratoire métabolique de Hamburg, Mayo Clinic et le laboratoire de dépistage néonatal des centres CDC (Centers for Disease Control and Prevention) à Atlanta et est devenu le représentant de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au conseil de la Société Internationale du Dépistage Néonatal (ISNS) indiquant que ce laboratoire de notre Faculté de médecine mène des activités basées sur les 5 axes fondateurs de la génétique humaine : la cytogénétique, la génétique clinique, moléculaire, fonctionnelle et biochimique.

« Je termine par dire que pour le bien de la santé de l’enfance et des Libanais, il nous est cher et nécessaire de donner tous ensemble, ministère, associations, universités et hôpitaux, un vrai modèle de travail, comme des partenaires, même si l’esprit de concurrence sera toujours là », a-t-il conclu.