Regards croisés parce qu’au cours de la table ronde du 28 mars, il y eut, d’une part, le regard de philosophes, d’un critique littéraire et d’un théologien du Liban sur des œuvres catalanes  et, d’autre part, le regard de poètes catalans du siècle passé sur le Liban. Regards croisés également parce que, dans les interventions des conférenciers, la pensée du catalan Raymond Lulle a rencontré la mystique musulmane, le chef d’œuvre de Johan Sales sur la guerre d’Espagne la pensée existentielle, le vampirisme dans un roman policier catalan celui des Carpates et une poésie catalane contemporaine l’alchimie.

Il y eut surtout des oreilles attentives pour écouter les belles sonorités de la langue catalane chantant les énigmes du cœur et du monde.