À cette occasion plusieurs personnes ont prononcé un mot. D’abord, le Pr Salim Daccache s.j., recteur de l'USJ, a souligné que l'objectif majeur de ces études et du diplôme acquis est « de permettre aux physiothérapeutes du Liban, d'obtenir à terme et à l'exemple du modèle américain, l'accès direct pour la prise en charge des patients en les formant au management adéquat et qui répond aux exigences du métier, un leadership visionnaire qui prend en compte la globalité d’une situation et une capacité de contrôle de la qualité ; de donner aux physiothérapeutes des compétences essentielles qui leur permettent de gérer un centre de rééducation tout en respectant les normes de qualité exigées au Liban ; de doter chacun de compétences pour mener le diagnostic différentiel et le diagnostic en physiothérapie, en se basant sur les recommandations internationales et les preuves scientifiques. »

« Je pense enfin que le point fort de ce diplôme est qu’il est basé sur des connaissances théoriques avancées mais ces connaissances sont mises en confrontation et en dialogue continus avec votre expérience du terrain en tant qu’experts et professionnels du terrain où la prise en charge concrète du  patient devient nécessaire pour aller plus loin dans la formation de votre personnalité scientifique, humaine et  médicale. » a-t-il ajouté.

Puis Mme Nisrine Lattouf, directrice de l’Institut de physiothérapie de l’USJ,  a estimé que cet évènement est un indicateur positif de l’état de santé de notre profession de physiothérapeute : « Vu le grand nombre de candidats physiothérapeutes déjà diplômés et exerçants sur le terrain libanais qui se présente chaque année à l’université pour suivre des formations diplômantes, nous pouvons être tranquilles et certains que la situation avenir de notre profession sera encore meilleure que la situation actuelle. »

Ensuite en s’adressant aux diplômés, Dr Antoine Abboud, président de l’Ordre des physiothérapeutes du Liban, a indiqué : «  Cultivez chers physiothérapeutes l’intelligence de votre cerveau, perfectionnez vos méthodes technologiques, soyez “Up to date “à toutes nouveautés mais n’oubliez pas d’éliminer de votre conscience le manque d’amour, parce que c’est là vraiment que réside le vrai mal de l’humanité qui déciment les populations.

« Permettez-moi avant de partir, d’espérer que ces trois années qui ont contribué à l’évolution de notre carrière et de notre vie professionnelle, puissent soutenir notre université ainsi que notre ordre pour que cette profession s’améliore et se développe de plus en plus. » a enfin conclu l'étudiant Rachid el Aileh, au nom de tous les diplômés.