9e journée libanaise de psychomotricité

La 9e journée de psychomotricité intitulée « Psychomotricité et Handicap : Actualités et particularités », s’est tenue le 28 avril 2018, à l’Auditorium François Bassil du Campus de l’innovation et du sport
Samedi 28 avril 2018
Campus de l'innovation et du sport

La 9e journée de psychomotricité intitulée « Psychomotricité et Handicap : Actualités et particularités », s’est tenue le 28 avril 2018, à l’Auditorium François Bassil du Campus de l’innovation et du sport.

Dans son mot d’ouverture, Mme Gemma Gebrael Matta, directrice de l’Institut de psychomotricité a souligné « Notre journée est dédiée aux personnes en « situation de handicap » pour partager ensemble les expériences, pour faire part de nos réussites, de nos questionnements, mais aussi de tous les points sur lesquels nous devons encore faire des efforts pour changer les regards et faire avancer les actions selon une vision commune », en précisant que « la psychomotricité tient une place fondamentale dans cette dynamique de réflexion et d’échanges, mais surtout d’action, auprès des personnes en situation de handicap. Il va sans dire que son rôle est crucial dans l’évaluation, la mise en place des soins et l’accompagnement des familles pour une qualité de vie meilleure. »

Elle a par ailleurs annoncé que l’équipe de l’IPM est en train de préparer un livret regroupant les dernières avancées théoriques relatives à l’évaluation et aux interventions dans le domaine du handicap et des besoins spéciaux. Dès que finalisé, nous le mettrons à disposition des professionnels afin de contribuer à la diffusion des bonnes pratiques contextuellement adaptées.

 

De son côté, Pr Salim Daccache s.j., recteur de l’Université Saint-Joseph, a estimé que « choisir de parler scientifiquement de la psychomotricité, comme moyen pour répondre aux problèmes multiples générés par le handicap à n’importe quel  moment  de la vie, que cet handicap résulte d’un accident ou qu’il accompagne la personne humaine dès sa naissance et même avant, c’est penser à ces centaines, sinon à des milliers de personnes, d’enfants, mais encore d’adultes  qui ont des handicaps assez lourds, qui attendent l’intervention du psychomotricien comme le noyé qui  attend le maître-nageur pour le sauver. »

« Il me reste à  dire que cette journée s’annonce bien magnifique pour les étudiants qui  vont parfaire leur savoir et le confronter à la réalité, pour les enseignants et les chercheurs qui vont  affronter leurs savoir théorique avec le cri du  terrain et pour les Anciens de l’institut et professionnels qui auront à confronter leur propre expérience et même leurs résultats avec les réalités du terrain. » a-t-il conclu.

À noter qu’au cours de cette journée trois ateliers ont été organisés sur : l’infirmité relationnelle avec la méthode ESPERE, l’échelle de Vineland pour une évaluation multidimensionnelle des capacités de la personne porteuse de handicap, la technologie au service du handicap.