Remise des diplômes d’État français de soins infirmiers

C’est sous le patronage de S.E. M. l’ambassadeur de France au Liban M. Bruno Faucher, que s’est tenue la cérémonie de remise des diplômes d’État français de soins infirmiers
Mardi 26 juin 2018
Campus des sciences médicales

C’est sous le patronage de S.E. M. l’ambassadeur de France au Liban M. Bruno Faucher, que s’est tenue la cérémonie de remise des diplômes d’État français de soins infirmiers, le 26 juin 2018, à la Faculté des sciences infirmières sur le Campus des sciences médicales.

Pr Salim Daccache s.j., recteur de l’USJ, a rappelé à cette occasion que la Faculté des sciences infirmières, qui était une École faisant partie de la Faculté de médecine, en plus du diplôme libanais qu’elle décernait déjà, a été autorisée, par décision du ministère français de la Santé publique, en date du 31 mai 1948, à décerner le diplôme d’État français d’infirmier et ce diplôme d’État français a toujours été considéré comme une plus-value pour l’exercice de la profession d’infirmier/infirmière dans le cadre de l’Hôpital Hôtel-Dieu de France et de même, une sorte de passeport pour ceux et celles qui détiennent le diplôme pour être admis(es) directement à l’exercice du métier en France et dans les pays francophones comme le Québec.

Puis, s’adressant aux diplômés (es), Pr Daccache a souligné que ce partenariat avec l’ambassade de France, non seulement dans le cadre de ce diplôme, mais aussi pour tant d’événements et d’occasions vécus ensemble « n’est que le prolongement d’une politique historique qui a toujours été privilégiée puisque l’Université Saint-Joseph de Beyrouth fut, au moins pour ses facultés civiles, une fondation franco-jésuite qui dure jusqu’aujourd’hui ». Il a ajouté qu’il y a aussi un partenariat avec la société française Orpéa qui gère plus de 600 centres de rééducation et de soins en Europe, spécialement en France et en Allemagne.

Puis Mme Véronique Aulagnon a prononcé un mot au nom de S.E. l’ambassadeur de France au Liban M. Bruno Faucher. Dans ce mot, l’ambassadeur précise que ce diplôme d’État en sciences infirmières est le seul de ce type délivré au Liban, que ce métier d’infirmier est un métier passionnant mais prenant et souvent éprouvant, et qu’en faisant ce choix d’État français délivré par l’USJ, les étudiants ont fait le choix de l’excellence, le choix de la francophonie et de s’ouvrir à l’international et à la France.

« Ce diplôme vous permettra si vous le souhaitez d’exercer facilement votre métier dans de nombreux pays qui reconnaissent la qualité de la formation qui vous a été dispensée. Chers étudiants, votre réussite c’est aussi la réussite du partenariat qui lie l’USJ à son hôpital universitaire l’Hôtel-Dieu de France et au gouvernement français », a-t-il ajouté.

Pr Rima sassine Kazan, doyen de la Faculté des sciences infirmières, a pour sa part précisé que 33 étudiants ont achevé avec succès leur formation initiale de premier cycle et que : « La Faculté est la deuxième Faculté de sciences infirmières francophone dans le monde après celle de l’Université de Montréal. Au Liban, elle se distingue de toutes les autres institutions du fait qu’elle délivre le diplôme d’État d’infirmier en plus de la Licence en sciences infirmières de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Ce double diplôme ouvre des horizons nouveaux à nos étudiants et enrichit leur formation ».

« Le soutien de la France à notre Faculté ne se limite pas à la formation initiale mais il appuie aussi nos formations continues de spécialisation, telles que : les Diplômes universitaires en prévention et contrôle des infections, en soins de plaies et cicatrisation et aussi la formation supérieure par le développement de la pratique infirmière avancée qui est une pratique clinique centrée sur la personne, sa famille et sa communauté basée sur des compétences avérées : en collaboration et partenariat intra- et interprofessionnels en recherche, en consultation-coaching et en réflexion éthique. » a-t-elle poursuivi en soulignant que « cette spécificité des relations avec la France a permis de consolider les liens professionnels avec plusieurs établissements universitaires et du monde de la santé ».