Journée de la langue française à l’ONU – CESAO

Mardi 26 mars 2019

Langue de Molière pour certains, langue d’Hugo pour d’autres, langue de l’Espoir ou langue du Beau, c’est bien la langue française qui a été célébrée le mardi 26 mars à l’Organisation des Nations Unies à Beyrouth, plus précisément au sein de la Commission économique et sociale de l’Asie occidentale (CESAO).

Et qui de mieux que les étudiants issus de la Faculté de langues et de traduction et (FDLT) et de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’USJ pour célébrer cette Langue ?  Ces étudiants qui chaque jour pétrissent, assemblent ou désassemblent les mots de cette langue si vaste et si complexe, qui en connaissent les rouages les plus discrets et les plus signifiants…

Les étudiants de la FDLT, sous la tutelle de leur Doyenne[1] Mme Gina Abou Fadel, ont chacun démontré la vastitude de cette langue en lisant des textes traduits de l’arabe, mettant en valeur, en traduisant de l’arabe, la flexibilité de cette langue qui peut sembler très rigide aux premiers abords, démontrant aussi de cette manière l’intelligence du français.

Les étudiants en Lettres françaises (de Beyrouth, du Campus du Liban Sud et du Campus du Liban Nord), guidés par leur Chef de département M. Karl Akiki, ont ensuite chacun lu un court texte littéraire, pour démontrer quant à eux la profondeur de cette langue, et essayer de faire parvenir aux auditeurs ne serait-ce qu’un bref aperçu de la Beauté du français, en lisant des textes d’Hugo à Prévert, en passant par des textes de Georges Schéhadé ou Simone Weil. Leur intervention était organisée en trois temps et s’appuyait sur une phrase de Léopold Sédar Senghor, chantre de la francophonie : ‘’J’ai plié la langue française à mon savoir-dire, à mon savoir-être, à mon savoir-devenir’’. La langue française devient ainsi une manière d’exprimer le monde, d’être au monde et de transformer le monde.

Ce fut donc une expérience enrichissante et formatrice, qui nous a rendus à nous étudiants de la FLSH ambassadeurs et représentants de cette langue si vaste, si influente, ne serait-ce que pour quelques instants… ou quelques lignes lues.

Nadim Choueiri (Licence Lettres françaises)

 

[1] Doyenne : Doyen au féminin après la féminisation de certains métiers par l’Académie française, comme quoi le français serait aussi langue d’évolution et de changement