Combattre la corruption:entre volonté et réalité

15 mai 2019
Amphithéâtre Gulbenkian - Campus des sciences sociales
Collaborateurs
  • IDEF Liban


En partenariat avec la Faculté de droit et des sciences politiques et le Centre d’études des droits du monde arabe (CEDROMA), l’Institut international du droit d’expression et d’inspiration françaises (IDEF) - Liban, a organisé le 15 mai 2019 une table ronde sur un thème d’une actualité brûlante - Combattre la corruption : entre volonté et réalité - en présence d’un public composé essentiellement de juges, d’avocats, d’enseignants et d’étudiants. On pouvait relever, en particulier, la présence des anciens ministres Bahige Tabbarah et Charles Rizk, du bâtonnier André Chidiac, de la directrice générale du Ministère de la Justice la présidente Mayssam Noueiri et de l’ambassadeur Jean Tamer.

Après une introduction substantielle du professeur Hassan Tabet-Rifaat, président de l’IDEF-Liban, et un état des lieux brossé par le modérateur de la table ronde, le professeur Pascal Monin, directeur de l'Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance à l’USJ, trois intervenants ont successivement pris la parole. M. Ralph Riachi (vice-président du Tribunal spécial pour le Liban et juge à la Cour d’appel, ancien président de la Chambre criminelle de la Cour de cassation libanaise, ancien membre de la Cour de justice et du Conseil supérieur de la magistrature) a commencé par exposer l’arsenal du droit libanais permettant de combattre la corruption, avant d’en faire une évaluation détaillée, mettant en relief les motifs pour lesquelles l’objectif est loin d’être atteint. Pour sa part, l’avocat et ancien député Ghassan Moukhaiber, coordinateur du Groupe des parlementaires contre la corruption, a axé sa communication sur le rôle fondamental de la Convention des Nations Unies contre la corruption comme outil de réformes institutionnelles dans notre pays. Enfin, M. Paul Welton, spécialiste principal de management financier – gouvernance globale à la Banque mondiale, a exposé l’approche du Groupe de la Banque mondiale pour la lutte contre la corruption.

Prenant la parole après des débats qui ont donné lieu à des échanges animés entre les intervenants et le public, M. Pierre Delvolvé, professeur émérite de l’Université Panthéon-Assas (Paris II) et membre de l’Académie des sciences morales et politiques, a présenté un magistral rapport de clôture des travaux. 

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