Traduction et traductologie, la fin de l’histoire ?

5 juillet 2019

Il ne s’agit pas du tout d’une rupture entamée mais du titre du colloque international La traductologie de plein champ dans sa huitième édition. Ce colloque est divisé en trois actes : le premier est organisé par l’Université Paris Diderot, Paris 7, le deuxième par l’École de traduction et d’interprétation ISTI-Coormans de l’Université libre de Bruxelles, ULB, et le troisième par la Faculté de traduction et d’interprétation FTI, de l’Université de Genève. C’est May Hobeika Haddad, Professeur associé à la Faculté des langues et de traduction qui  a participé, le 5 juillet, à l’acte parisien du colloque dirigé par le Professeur Nicolas Froeliger. Sa conférence intitulée « La perception de soi sous le regard de l’autre, le statut du traducteur dans une approche historique » a été fortement appréciée. Elle a pris l’exemple de Hunayn ibn Ishaq, célèbre médecin et traducteur du IXème siècle, pour montrer que le traducteur est un intellectuel qui voit son image façonnée à la fois par le profil de l’intellectuel de son époque et par son parcours personnel.