Colloque

« Démocratie en crise, démocratie en mutation : de la défiance populaire à la participation citoyenne. »
Jeudi 14 novembre 2019

L’Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), a organisé en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung, un colloque international sur le thème « Démocratie en crise, démocratie en mutation : de la défiance populaire à la participation citoyenne », le jeudi 14 novembre 2019, à l’Amphithéâtre Gulbenkian du Campus des sciences sociales, avec la participation d’experts, d’universitaires, de chercheurs et d’hommes politiques européens et libanais, parmi lesquels le Pr Salim Daccache s.j.,  Recteur de l’USJ, Dr Malte Gaier, Directeur de la Konrad Adenauer Stiftung, Bureau du Liban, Mme Najat Vallaud Belkacem, ancienne ministre de l’Éducation nationale et des droits de la femme en France, Camille Abou Sleiman, ministre sortant du Travail, l’ancien ministre George Corm, l’ancien ministre Ziad Baroud, l’ancien député Ghassan Moukheiber, Amani Salameh, Juge d’instruction et Présidente du « Club des juges au Liban. »

Les interventions étaient centrées sur la crise de la démocratie représentative dans le monde et la crise de la démocratie consensuelle au Liban. Alors que les discussions se concentraient sur les moyens de lutter contre la corruption, de récupérer les fonds pillés, mais aussi sur la décentralisation administrative, le rôle des municipalités dans le domaine de la gouvernance locale, le droit d’accès à une information complète et le rôle du pouvoir judiciaire dans la promotion de la démocratie.

Dans son intervention, le Recteur lance un appel en la présence d’experts et d’intervenants de haut-niveau « de rayonner avec notre assemblée pour une meilleure carte de route démocratique. Retenons un fait et une conviction : si le Liban en est arrivé là, c’est que la démocratie libanaise, même consensuelle et d’union nationale, se porte mal et que l’un des maillons essentiels du fonctionnement démocratique, l’absence de reddition des comptes et la disparition du principe de la sanction qui est récompense et punition, fonctionnent très mal et démolit le bien-fondé de l’exercice de la politique. S’ajoute à cela une inféodation de la grande majorité des rouages de l’État aux politiciens et à leurs intérêts les plus primaires. »

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