Makram Sader

Makram Sader reçoit les insignes de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur.
Lundi 3 juin 2019

L’Ambassadeur de France au Liban, SE M. Bruno Foucher, a remis, au nom du Président de la République française, SE M. Emmanuel Macron, les insignes de chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur à M. Makram Sader, Secrétaire général de l’Association des banques, « un spécialiste reconnu dans le domaine des sciences économiques, notamment au Moyen-Orient », selon M. Foucher. La cérémonie a eu lieu en juin 2019 à la Résidence des Pins, en présence d’un grand nombre de personnalités, notamment l’ancien Ministre Cheikh Michel el Khoury, Président de la Société des membres de la Légion d’honneur au Liban et M. Joseph Torbey, Président de l’Association des banques.

Dans son allocution, Sader a évoqué la situation présente en soulignant que « le sauvetage est toujours possible », affirmant qu’il s’agirait d’abord de mettre en œuvre les engagements initiés par le gouvernement libanais à la conférence de Paris, CEDRE ». « Nous devrions œuvrer, ensuite, à corriger les inégalités de distribution des revenus qui minent à la fois et la croissance économique et la stabilité sociale du pays, a-t-il ajouté. Il faudrait, enfin, entreprendre une restructuration du secteur des entreprises tant privées que publiques pour améliorer la productivité du travail et la compétitivité de l’économie sur les marchés domestiques et internationaux ». « Quant au financement qui se fait actuellement anormalement à plus de 80% par recours au crédit bancaire, nous devrions l’orienter vers un financement équilibré s’appuyant sur trois piliers classiques : le marché des capitaux, le marché obligataire et les prêts bancaires »

Makram Sader a obtenu une licence en sciences économiques en 1974 de l’USJ. Il poursuivit ses études supérieures à l’Université de Lyon puis de Grenoble. Il a commencé sa carrière au Centre d’études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (CERMOC) de 1980 à 1984. Le gouvernement libanais a ensuite fait appel à sa connaissance et sa maîtrise de la matière économique et financière pour participer en 1999 à l’élaboration du plan quinquennal de redressement financier du Liban.