in L'Orient - Le Jour, jeudi 16  juillet 2020.

Dans le contexte de la double crise économique et sanitaire que connaît le Liban, le projet européen Conecte propose des solutions innovantes pour soutenir le secteur éducatif en général et les universités libanaises en particulier dans leur transition vers le numérique et dans l’adaptation de leurs offres de formation aux défis des métiers d’avenir.

Coordonné par l’USJ et sa faculté de sciences économiques, Conecte est un projet à financement européen (dans le cadre du programme Erasmus+ Capacity Building in Higher Education), avec un budget de 932 641,67 euros.

Les partenaires du projet sont le CNAM-Liban, l’Université de Balamand, l’Université Jinane, l’Université islamique, la Direction générale de l’enseignement supérieur, l’AUF, l’Institut des Finances Basil Fuleihan, la Chambre de commerce et d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban, l’Université de Mons (Belgique), le CNAM-Paris (France) et l’Institute for Advanced Studies (Autriche). 

Pour soutenir l’employabilité des jeunes diplômés, le projet ambitionne de mettre en place un système d’information intégré permettant la veille stratégique et la production d’indicateurs-clés sur le marché du travail et favorisant l’apprentissage en alternance, en ligne et à distance. Et puisque la formation par le travail est la meilleure solution pour réduire l’inadéquation des compétences, le projet prévoit l’introduction d’un cadre libanais pour la formation en situation de travail (work-based learning) et la formation par alternance.

En parallèle avec l’organisation des premières formations, le lancement du projet Conecte a démarré fortement par une réunion d’information qui a été organisée avec le Premier ministre Hassane Diab, le 13 juillet.

Grâce au soutien du ministère de l’Industrie, fortement intéressé par l’adoption de l’apprentissage par le travail et l’alternance, une délégation du projet de l’USJ conduite par Nizar Hariri, pour l’USJ, et Sana’ Hajj, pour le CNAM-Liban, a présenté le projet au Grand Sérail. 

La perspective de constituer un cadre libanais pour l’alternance et la formation par le travail appelle à une collaboration tripartite État-entreprises-universités. Le Premier ministre a exprimé son intérêt pour le projet et sa disposition à soutenir les activités auprès des partenaires publics concernés, notamment le ministère de l’Industrie, le ministère du Travail, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ainsi que l’Office national de l’emploi.