« L’aventure du dialogue : le parcours de Abbas Halabi » par Antoine Salamé

Mercredi 31 Janvier 2024

OLJ / le 06 février 2024

Dans le cadre d’hommages qu’il rend à des figures nationales du dialogue, l’Institut des études islamo-chrétiennes de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) a organisé la signature du livre « L’aventure du dialogue : le parcours de Abbas Halabi », d’Antoine Ephrem Salamé, au cours d’une rencontre au Campus de l’innovation et du sport, en présence de nombreuses personnalités du monde politique, religieux, diplomatique et académique.

Lors de son intervention, la directrice de l’Institut, Roula Talhouk, a souligné que le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, « a enrichi le dialogue islamo-chrétien avec ses études et conférences ».

Prenant la parole, le recteur de l’USJ, le Pr Sélim Daccache, s.j. a affirmé que « Abbas Halabi a, dans son parcours en sa qualité de laïc et en tant que ministre, relevé des défis fondamentaux à travers les valeurs du dialogue ». Pour sa part, l’ancien ministre Tarek Mitri, président de l’Université Saint-Georges des grecs-orthodoxes, a indiqué que pour Abbas Halabi, « le dialogue est non une complaisance (…), mais une condition de l’interaction avec autrui ».

Quant à Mohammad Sammak, responsable au sein du Comité national pour le dialogue islamo-chrétien, il a salué « les initiatives historiques » qu’a menées M. Halabi « au plan de l’ouverture de la confession druze tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur ».

Dans le même esprit, le cheikh Akl druze, Sami Abi el-Mona, a indiqué que « depuis sa jeunesse, Abbas Halabi lutte pour l’ouverture de son environnement vers le Liban, les pays arabes et l’international ». Pour l’auteur de l’ouvrage, Antoine Ephrem Salamé, les valeurs du dialogue « représentent la soif d’un État dans lequel toutes les communautés s’entendraient solidement ».

« Le plus beau sentiment dans la vie d’une personne est la rencontre avec autrui », a enfin déclaré M. Halabi, précisant que son expérience du dialogue l’a aidé dans sa fonction de ministre. « Il est difficile pour quelqu’un qui n’a pas une telle expérience d’assurer une gestion sereine et saine pour assurer le processus éducatif, surtout à l’ombre de circonstances difficiles », a-t-il ajouté.

 

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