Malgré la reconnaissance, surtout ces dernières années, et le succès de certains films arabes sur la scène internationale, et malgré l’augmentation remarquable du nombre de festivals de cinéma dans les pays arabe, ce qui reflète un intérêt toujours grandissant dans ces pays pour le cinéma, les industries cinématographiques dans cette région du monde restent en général peu développées.
Les cinématographies arabes restent dans leur grande majorité déficiente, et largement dépendantes des fonds d’aide internationaux, en particulier européens.
En Octobre 2019, à Beyrouth, une quinzaine de chercheurs issus d’universités libanaises, françaises, tunisiennes, canadiennes, égyptiennes et émiraties, ainsi que plusieurs réalisateurs, producteurs et scénaristes libanais et français ont été invités pour débattre de cette problématique dans un colloque organisé conjointement par l’Institut d'Études Scéniques, Audiovisuelles et Cinématographiques et la Faculté des Lettres de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, et l’Institut ACTE de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Le présent numéro de la revue Regards est issu de ce colloque.
Ce numéro est exceptionnellement en ligne en libre accès sur ce lien.