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LA FONDATION USJ / TÉMOIGNAGES

Dr. Georges Bou Ezzi

Fondateur – Pleasant Dental Center
Donateur au programme de l’infrastructure et équipement

Dr. Georges Bou EzziLa raison principale de mon choix est que l’USJ est mon alma mater, je dois ma vie, mon travail et mon succès à l’USJ. C’est pour cela que j’ai donné à l’USJ, j’ai le sens d’engagement envers cette université.

Tout le monde doit être engagé envers l’éducation et pour répondre à cet engagement on commence tout d’abord par notre maison, l’USJ était ma maison et c’est là où j’ai commencé tout mon parcours.

Un petit exemple: un soir à diner avec mes collègues et mes amis, dont professeur Naaman qui était le doyen de la FMD, Gaby Massa, Carole Choker…. on parlait à propos de mon alma mater l’USJ. Le professeur Naaman était fier de moi après plusieurs années au loin; je suis engagé et je suis redevable à l’USJ, j’appartiens à cette université

J'ai fait mes études durant la période de la guerre, et l’USJ dans ce temps-là, était unique. L'USJ a tenu ses engagements envers moi en tant qu'étudiant. J'ai dû suivre mes cours dans différents endroits: à Zouk, à l'école St Michel et ailleurs. Malgré la situation, l'université a fait un effort pour continuer à nous enseigner pour atteindre le poste que nous occupons aujourd’hui. A cette époque-là, nous étions de jeunes étudiants, nous n'étions pas conscients des conditions dues à la situation. Mais maintenant, je regarde en arrière et je peux vous dire combien ils ont traversé juste pour nous donner une éducation. Et c'est pourquoi l'USJ est fondamentalement unique: elle a le sens de l’engagement, le sens de l'intégrité de l'enseignement, le capacité de donner aux étudiants, le sentiment d'appartenir non seulement à l'USJ mais au pays en général et c’est ce qui fait la singularité de l’USJ.

Quand on parle de l’USJ, c’est comme si on parle à propos l’université de DC à Boston. L’USJ est le passé, le présent et le futur. L’USJ a survécu à la 1ère et la 2ème guerre mondiale et beaucoup de temps difficiles, mais elle est là aujourd’hui. On est aujourd’hui engagé à distance mais ce qui importe est qu’on est présent.

Pour que l'université existe et prospère, elle doit dépenser pour construire son infrastructure. Elle a besoin de bons équipements, des outils de base pour enseigner, il y a un besoin dans tous les aspects. L'avenir du don, à mon avis, devrait être axé sur la construction, car elle répond à des besoins spécifiques. Lorsque vous demandez des dons, les gens feront un don une fois ou deux fois par an, mais les choses pourraient changer et les gens ne pourront plus faire de don, c'est pourquoi l'infrastructure se maintiendra et c'est ainsi que nous construisons un compte de dotation « endowment ».

C’est important dans le monde de donation qu’il y ait un objectif clair et la transparence. Le fait que j’offre une donation à l’USJ, c’est le retour ou bien le remboursement de ce que l’USJ m’a donné. Donc j’ai un débit à payer, je le rends avec toute intégrité. Je dois toujours à l’USJ, si je n'appartenais pas à l’USJ je ne ferais pas ce que je fais aujourd'hui, c’est un message à tous les diplômés de l’USJ autour du monde, de donner en retour à l’USJ. On doit être conscient de notre responsabilité à l’égard de notre alma mater et à l’égard des étudiants, ça donne aussi le sentiment d’appartenance à l’université. Il faut toujours avoir une relation entre les alumni et l’université. L’université ne peut pas vivre sans ses anciens, ils sont l’héritage de l’université et son avenir. Quand les anciens sentent qu’ils appartiennent à leur alma mater, ils donnent en retour.

Je serai très fier quand un diplômé de l’USJ viendra aux États-Unis, car ils ont prouvé être des étudiants incroyables. Ils sont le patrimoine, les ambassadeurs et la continuité de l’USJ. Ce qui m’importe c’est la continuité et surtout au Liban.