(bourse doctorat) Etude de la synergie hyperthermie/souche vaccinale atténuée du virus de la rougeole comme stratégie d’immunothérapie dans le cadre du cancer ovarien : analyse in vitro et étude in vivo chez un modèle murin syngénique

Description :

Le cancer ovarien se situe au premier rang des cancers gynécologiques les plus mortels. La majorité des cas sont diagnostiqués à un stade avancé alors que la tumeur s’est propagée au-delà des ovaires, dans la surface péritonéale. Le traitement le plus efficace pour les formes avancées repose sur une chirurgie cytoréductive suivie de 6 cycles de chimiothérapie intraveineuse. Toutefois, même après un traitement complet, la plupart des patientes récidivent, l’acquisition d’une chimiorésistance en est la cause principale. Les efforts actuels doivent donc converger vers le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques permettant de venir à bout de ces formes résistantes. L’hyperthermie, modalité thérapeutique qui paraissait douteuse au départ mais qui a désormais fait preuve de son efficacité, une fois associée à la chimiothérapie pour le traitement du cancer ovarien. Parmi ses effets les plus remarquables figurent l’activation du système immunitaire via les protéines de choc thermique. Afin d’optimiser l’effet de l’hyperthermie sur le système immunitaire, il serait intéressant de la coupler à une immunothérapie telle l’utilisation des virus oncolytiques. Notre objectif serait alors d’investiguer cette nouvelle stratégie thérapeutique combinant l’hyperthermie à l’utilisation du vaccin de la rougeole (virus oncolytique) dans le cadre du cancer ovarien. Cette étude sera dans un premier temps menée sur les lignées cancéreuses ovariennes SKOV-3 et IGROV-1 pour passer éventuellement chez un modèle murin syngénique.