Comment préserver la Terre, notre si chère belle planète ?

Myriam Tekle
Samedi 3 Avril 2021
Organisateurs


Pour continuer à vivre, les êtres humains doivent prendre en considération neuf limites planétaires afin de guérir notre planète bleue.

La vie était belle et cela il y a très longtemps, au moment où la Terre sortait de sa dernière période glaciaire et que les humains chassaient encore les paresseux géants. L'environnement à cette époque-là était stable et cela a donné la chance à l’homme de vivre, de développer sa civilisation, l’améliorer ainsi que d'inventer des choses étonnantes et parfois innovantes comme la science,  la poésie et les nouvelles technologies qui ont facilité sa vie. Mais toute cette ingéniosité laisse une trace ayant un impact assez important sur la planète, qui laisse l'avenir de notre espèce incertain.

En 2009, un groupe international de scientifiques s'est réuni pour mettre l’accent sur la situation de cette empreinte laissée par l’humain sur la planète. Ainsi,  la réponse donnée c’est que les choses ne sont pas géniales, mais si nous restons dans leurs neuf lignes directrices, il pourrait encore y avoir de l'espoir.

Le changement climatique ayant un risque élevé, est lié au taux du gaz à effet de serre présent dans l’atmosphère; et on peut dire qu’à ce stade-là, c’est un gros problème, parce le risque de changements irréversibles va augmenter, comme la perte de grandes calottes glaciaires, l'élévation accélérée du niveau de la mer,  les changements brusques de la forêt et des systèmes agricoles.

La perte de la biodiversité  a un risque élevé tout comme la première ; bien sûr aucune espèce ne vit éternellement (il suffit de demander aux dinosaures), mais l'humanité n'aide certainement pas la situation. Au cours de chaque année de l'histoire de notre planète, les espèces ont disparu à un rythme d'environ 0,5 espèce par million. Aujourd'hui, c'est entre 100 et 1 000 fois ce montant. Les chercheurs disent que le principal coupable derrière cela est notre tendance à transformer les écosystèmes naturels en villes ou en terres agricoles c'est-à-dire «l'utilisation des terres», qui est une autre limite de cette liste.

 Le risque des flux biochimiques  est élevé et croissant.  On sait que l'azote et le phosphore sont des minéraux naturels essentiels à la croissance des plantes, cependant, au cours du XXème siècle, les agriculteurs ont compris qu'ils pouvaient considérablement augmenter les rendements de leurs cultures et empêcher ainsi des millions de personnes de mourir de faim en ajoutant davantage  ces minéraux au sol. Malheureusement, ce qui est bon à manger n'est pas bon pour l'environnement, et lorsque ces minéraux naturels se retrouvent en grande quantité dans les cours d'eau, ils peuvent épuiser les niveaux d'oxygène et nuire aux populations aquatiques.

L’Appauvrissement de la couche d'ozone est sans danger ; heureuse nouvelle tout le monde! Alors que nous avions autrefois un trou béant dans la couche d'ozone, l'interdiction mondiale des chlorofluorocarbures (CFC) en 1987 l'a aidée à rebondir. À ce rythme, les scientifiques pensent qu'elle pourrait être complètement guérie d'ici 2060.