Robotique chirurgicale optimisée

Elie Daoud
Mardi 13 Avril 2021
Organisateurs


Un tout nouveau programme vient d’être lancé,  dont le but est de perfectionner  un robot chirurgical doté  de capacités  humaines  et ce, en lui attribuant des capacités de perception sensorielle  afin de l’inciter à prendre des mesures de précaution dans la liste de situations et à remplir plusieurs tâches.  Bref toutes les qualités qu’un chirurgien avisé détient.

Pour mener à bien le projet FAROS : Functionally accurate robotic surgery, quatre grands établissements travaillent coude à coude, d’où la réunion internationale de maîtres en la matière à savoir : l’hôpital universitaire Balgrist en Suisse, le King’s College London en Angleterre, la KU Leuven en Belgique ainsi que la Sorbonne Université en France.

Le but principal de ce programme est l’amélioration des robots chirurgicaux actuels dotés uniquement d’un sens visuel car même si leur travail millimétré surpasse quelquefois le domaine humain, il existe plusieurs situations où l’expérience de l’homme surpasse la planification de la machine.

Pour faire face à d’éventuels imprévus, le projet FAROS vise l’intégration de capteurs ayant pour rôle de vérifier la conductivité électrique ainsi qu’un recours à l’intelligence artificielle pour l’analyse de signaux.

À quoi servent les capteurs ? Étant donné que les robots actuels n’ont pas la capacité de différencier les zones de travail, si l’os est dure ou mou par exemple, d'où les capteurs pallient cette lacune sans oublier le fait que des capteurs d’impédances électriques seront également utilisés afin d’être encore plus précis sur la localisation du périmètre vu que chaque région possède une impédance spécifique.

L’ajout de micros est également un objectif fixé ; ainsi que le détecteur d’ultra-sons qui se fera grâce à l’utilisation d’un échographe pour aboutir à la forme du signal. L’imagerie par spectrale est également envisagée.

Quant à l’intelligence artificielle, elle sera principalement utilisée pour le traitement des données recueillies par les capteurs ainsi que pour aboutir  éventuellement à des lois générales, toujours dans le but de l’appréhension de l’activité corporelle.

Soutenu par Horizon 2020 ICT, ce travail de recherche demandera trois ans pour être validé et se portera uniquement sur la chirurgie de la moelle épinière.