Le mécanisme de résistance à la chimiothérapie dans le cancer de l’ovaire : Étude prospective sur le rôle des protéines P53, PTEN et la voie de signalisation PI3K/Akt/mTOR

Description :

Le cancer de l’ovaire est le deuxième type de cancer gynécologique le plus diagnostiqué chez les femmes. Plusieurs types de médicaments chimiothérapiques sont prescris pour le traitement de cette malignité, comme le Cisplatin, les taxanes et l’Avastin. Un des problèmes se posant dans le cas d’un cancer de l’ovaire est la résistance à la chimiothérapie, due à des mutations affectant des gènes primordiaux à la survie cellulaire comme le TP53, le PTEN et la voie de signalisation PI3K/AKT/ mTOR. Nous voulons étudier les mutations possibles affectant ces gènes après le développement d’une résistance aux traitements. De plus, nous voulons étudier l’effet de la restriction calorique sur les cellules cancéreuses en cours de traitement, et sur la réversibilité de la chimiorésistance. Ce projet est divisé en deux parties. La première sera effectuée sur des lignées cellulaires et la deuxième sur des biopsies extraites de patientes souffrantes d’un cancer ovarien avant et après le traitement par chimiothérapie. Des études sur les mutations des gènes en question seront menées, et une comparaison entre les résultats avant et après traitement sera faite afin de détecter les mutations causées par ces médicaments. De plus, les cellules cancéreuses résistantes à la chimiothérapie des biopsies seront mises en culture dans un milieu pauvre en glucose afin de voir l’effet de la restriction calorique sur la chimiorésistance