L’ETIB, représentée par Mmes Gina Saad, Doyen de la FdLT, et May Haddad, Directrice du Centre de recherche en traductologie, en terminologie arabe et en langues (CERTTAL), a été associée au projet de Traduction en sciences humaines et sociales, porté par l’Institut français de Tunisie, financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et copiloté par le Groupement d’Intérêt Scientifique Moyen-Orient et Mondes Musulmans (GIS MOMM) et l’IFPO.
Le projet consiste à traduire 10 articles en sciences humaines et sociales et à construire un thésaurus bilingue sur la plateforme Opentheso, dans une tentative visant à enrichir la terminologie arabe encore peu explorée dans ces disciplines.
La première phase du projet s’est passée à l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO) au Caire, du 2 au 6 février 2025. Y ont participé 10 jeunes traductrices et traducteurs stagiaires, dont 5 diplômées de l’ETIB, encadré.e.s par des formatrices et formateurs du domaine académique et professionnel : Mmes Saad et Haddad de l’USJ, Mme Naglaa Hamdi, Responsable de la traduction scientifique à l’IFAO, et MM. Reda Hammad et Issam Chehadat, traducteurs chevronnés. Les stagiaires étibiennes étaient : Myriam Fenianos, Majeda Mabsout, Hanine Jaafar, Gaêlle Abboud et Sarah Medlej. Le travail a été organisé d’une main de maître par Frédéric Abécassis, Directeur du GIS-MOMM, en collaboration avec Marielle Morin et Marwen Bouneb de l’Institut français de Tunisie et Iyas Hassan, Directeur du Département des études arabes, médiévales et modernes à l’IFPO.
En marge de cette formation, Mmes Saad et Haddad ont participé à une table ronde à l’Institut français d’Égypte sur le thème : Le métier de traducteur à l’heure du numérique. Les interventions furent axées sur l’intégration de l’IA dans la formation du traducteur, la comparaison entre le fonctionnement de l’intelligence humaine et celui de l’intelligence artificielle et la nécessité de former les traducteurs à une interaction homme-machine qui ne pourra que leur être bénéfique pour augmenter leur productivité et les préparer aux multiples métiers des langues et de la traduction qui sont en train de pointer à l’heure du numérique.
La deuxième session a eu lieu à Beyrouth, entre l’IFPO et l’USJ. Les discussions terminologiques s’y sont poursuivies, le travail devant aboutir à la publication des 10 articles à la fin de l’année et à l’alimentation de la plateforme numérique Opentheso.
Pour fructifier leurs échanges, les stagiaires et les traducteurs experts ont pu assister à un séminaire en ligne, organisé par le réseau LTT et animé par Claude Coulombe, professeur en informatique et consultant en intelligence artificielle appliquée à l’Université de Montréal, sur le thème : Application des robots conversationnels génératifs.